La grippe aviaire
Les mesures de lutte contre la grippe aviaire ont des répercussions sur la chasse (appelants) mais aussi sur l’élevage (repeuplement et lâchers). Le point.
C’est la troisième fois que la France connaît un épisode de grippe aviaire sur son sol. Apparu en 2005, voilà que le virus refait surface l’année dernière pour se faire à nouveau remarquer cette année, avec à chaque fois plus d’ampleur. Les conséquences de ce phénomène sont nombreuses, notamment pour le monde cynégétique. Suite aux cas d’oiseaux sauvages détectés comme infectés dans d’autres pays d’Europe, aux cas d’appelants identifiés comme positifs dans le Pas-de-Calais et face au développement de foyers viraux découverts cette saison dans le SudOuest, l’État a pris toute une série de mesures destinées à prévenir l’expansion du virus. Ainsi, le 17 novembre dernier, plusieurs zones humides ont été classées à risque. Quelques jours plus tard ( 7 décembre 2016), c’est la totalité du territoire qui est placé à ce niveau de vigilance. Les mesures prises alors par les préfets concernés par ce phénomène varièrent, de la fermeture pure et simple de la chasse du petit gibier volant et migrateur (canard, mais aussi bécasse et pigeon ramier)