Armes et munitions : s’adapter
Cette transition a surtout obligé certains sauvaginiers à investir dans des armes éprouvées pour pouvoir tirer des munitions « acier » haute pression. Rappelons que cette matière reste financièrement la plus abordable du marché par rapport au zinc, à l’étain, au bismuth ou encore au tungstène, proposés par ailleurs en termes de grenailles de substitution. Les mêmes chasseurs ont dû aussi apprivoiser les caractéristiques de leurs nouvelles cartouches. L’inertie cinétique de l’acier étant inférieur à celle du plomb, il a fallu réduire de façon non négligeable les distances de tir pour limiter le nombre supplémentaire d’oiseaux blessés. Nous connaissions cet effet négatif grâce à plusieurs études américaines menées précédemment. Ces mêmes rapports indiquaient de surcroît que les chasseurs retrouveraient avec le fer doux une efficacité similaire à celle du plomb pour peu qu’ils s’en tiennent à des tirs en deçà d’une trentaine de mètres.