Les effets de la météo
alors qu’ils tentent moins de coups de longueur. De ce fait, ils blessent moins et perdent donc moins. Il en résulte une augmentation de leur tableau. Au final, l’étude de l’Oncfs prouve nettement que les performances globales de tir des chasseurs n’ont pas évolué, ni dans un sens, ni dans l’autre au cours de la décennie test. Il a aussi été clairement mis en avant que certaines humeurs de la météo influent particulièrement sur le tableau de chasse du gibier d’eau. Au premier rang des phénomènes négatifs se trouve assez logiquement le grand vent. Si celui-ci intensifie indéniablement les mouvements de la sauvagine, il rend aussi les tirs beaucoup plus difficiles et engendre plus de pertes d’oiseaux blessés. En revanche, aucun problème lié aux températures, estivales ou hivernales, n’a été remarqué. se nourrissant, au moins partiellement, dans les marais de la Tour de Valat diminuait au fil du temps. Cette expérience, pensée bien avant l’entrée en vigueur de l’interdiction de l’usage des cartouches à grenaille de plomb, a donc nécessité de précéder la loi de onze années. C’est donc dès 1994 que les quinze chasseurs du lieu ont sauté le pas. Outre le fait de tous devoir n’utiliser que des munitions chargées de 28 grammes de grenaille d’acier, ils ont dû collecter les gésiers de l’ensemble de leurs captures afin que ceux-ci soient radiographiés et autopsiés. Avant de dévoiler toute conclusion à ce sujet, il faut noter que pendant la période considérée, les chasseurs ont tiré précisément 16 297 cartouches à raison de trois volées du matin et trois passées du soir par semaine, auxquelles s’ajoutent quelques sorties aux lapins et faisans. Ils ont ainsi répandu 456 kilos d’acier à travers les 500 ha de marais chassés de la Tour du Valat. Il est aussi quasiment assuré qu’à la période d’étude, seuls les nemrods de la zone étaient équipés de grenaille d’acier tant en France que le long de la voie de migration mer NoireMéditerranée.