12points pour tout savoir Hier simple bâton, la canne de pirsch a beaucoup évolué ces dernières saisons. La technologie s’en est emparée, au point que certaines cannes ne ressemblent finalement plus à… une canne. Zoom sur les critères de choix et l’ensemb
Les aficionados du tir avec un bras enroulé autour d’une bretelle, qui se moquent des utilisateurs de ces cannes, n’ont visiblement pas eu à goûter assez des spécificités de la chasse à l’approche. Ne leur en déplaise, mais souvent l’animal sera suivi dans la lunette de longues secondes, parfois minutes, avant d’opérer un tir. Le chasseur consciencieux attendra que son gibier se présente sous les meilleures conditions (végétation, position, attitude…) pour réaliser un tir qui ne se veut pas littéralement « sportif », mais efficace. Dans ces conditions, aucun tireur ne peut rester immo- bile, bras tendu, sans faire osciller outrageusement le canon de son arme. La canne de pirsch (chasse à l’approche en allemand) présente l’intérêt d’offrir un reposoir au chasseur, quels que soient sa position et son lieu. Certains placent désormais cet outil au même rang d’importance qu’une paire de jumelles ou même l’arme, et l’estiment comme un incontournable de l’équipement du pirscheur. Monopode, bipode, tripode… bien des systèmes existent. Elles peuvent être télescopiques ou non, démontables ou monoblocs. Du bois au bambou en passant par le pvc, l’aluminium, et même der- nièrement la fibre de carbone. Certaines, sculptées, s’apparentent à de vraies oeuvres d’art, d’autres sont un concentré de technologie, conçues avec des matériaux de pointe alliant légèreté et résistance. Enfin, s’il est tout à fait possible d’en réaliser une soi-même à moindre coût, d’autres pourront à loisir dépenser sans compter, jusqu’à 300 euros. Bref, le choix d’une canne de tir est bien moins simple qu’il n’y paraît. D’autant qu’audelà du catalogue interminable de produits existants, viennent se greffer quelques critères à ne pas négliger selon son profil de chasse.