Les lauréats du 11e prix Connaissance de la Chasse
C’est lors du Game Fair, le 16 juin dernier, que le directeur général de l’Oncfs, M. Olivier Thibault, a remis les 11e prix Connaissance de la Chasse aux auteurs de trois livres et dvd de référence.
Tendez l’oreille ! Des fanfares résonnent, interprétées magistralement par les sonneurs de l’Oncfs menés par Antony Marchoux, ainsi que par le groupe des Plaisirs de la trompe dirigé par Sylvain Caucat. Dans l’assemblée, relevons notamment la présence de Jean-Noël Cardoux, sénateur du Loiret et président du groupe d’études chasse et pêche du Sénat. Cette année, le président d’honneur de la cérémonie fut M. Thibault, directeur général de l’Oncfs. Il est accueilli en ces termes par le rédacteur en chef de Connaissance de la Chasse : « Votre présence, M. le directeur général, comme celle l’an passé du président de la Fnc, M. Willy Schraen, président des 10e Prix Connaissance de la Chasse, nous incite à évoquer la complémentarité des choses. Mais encore, nos trois lauréats nous encouragent à le faire. Le grand tétras ne sera-t-il pas sauvé de l’extinction que par la seule union des chasseurs, des écologistes, des forestiers et des randonneurs ? La vènerie n’est-elle pas une composante à part entière de la chasse française par son apport cynégétique, cynophile, culturel et social ? Grand gibier : battue, approche, affût, poussée, vènerie, arme à feu ou arc, peut-on affirmer qu’il existe des pratiques supérieures aux autres ? »
OEcuménique
À son tour, M. Thibault prend la parole. Moments choisis : « Je suis très heureux de vous retrouver ce matin, sur le stand de Connaissance de la Chasse, l’un des titres les plus emblématiques de la presse cyné- gétique, et l’un des rares aussi qui s’attache à apporter à l’actualité qu’il offre chaque mois à ses lecteurs un supplément d’âme, par ses pages Culture. La chasse est en effet bien une culture par le poids qu’elle accorde à la tradition, au savoir-être autant qu’au savoir-vivre, et parce qu’elle est aussi une transmission autant qu’un héritage. Premier salon cynégétique français, et à ce titre sans aucun doute celui durant lequel se mesure le mieux le pouls de la chasse en France, le Game Fair est – chaque année – un moment de grâce : celui où pour quelques jours s’effacent les bisbilles, les divergences de vue et les postures qui, trop souvent, divisent les acteurs que nous sommes, tous pourtant amoureux de la même cause. »
La chasse, une affaire de culture
Après avoir évoqué la restructuration en cours de l’Oncfs, son directeur général poursuit : « La recherche et les suivis de la faune ne sont pas en reste, qui sont parfois jugés un peu sévèrement par nos partenaires alors qu’ici même, à la même époque, l’une de nos chercheures, Elisabeth Bro, recevait
du président Willy Schraen le prix Connaissance de la Chasse pour sa monographie consacrée à la perdrix grise, ouvrage salué unanimement comme la somme des connaissances dont on dispose sur cette espèce reine de la chasse française du bassin parisien. […] J’y vois le signe que l’Oncfs est bien au coeur d’un grand dessein tourné vers la chasse, qu’il en est un interlocuteur incontournable et qu’il l’est de tous, pour tous et au service de tous. »