Mesures radicales…
Quelles mesures prendre au niveau de la faune sauvage ? C’est-à-dire au niveau du sanglier. Celles prises ou envisagées, par nos voisins allemands et polonais notamment, indiquent leur volonté de réduire les populations de sangliers, mais aussi de limiter les déplacements d’animaux en provenance de secteurs infectés : - levée des contraintes de tir concernant le sanglier ; - levée des périodes de chasse ; - libéralisation du tir de nuit ; - libéralisation des sources lumineuses artificielles ; - instauration de prime de tir par animal tué ; - instauration de zone de quasi-éradication ; - abattage des sangliers dans les élevages ; - interdiction de tout transport de sangliers ; - interdiction de distribuer toute nourriture carnée aux sangliers ; - pose de grillages (700 km annoncés entre la Pologne, l’Ukraine et la Biélorussie, ainsi qu’entre le Danemark et l’Allemagne) ; - campagne d’information notamment auprès des chasseurs, des éleveurs de porc, des routiers, des touristes, des restaurateurs, etc. Actuellement, l’Union des agriculteurs allemands demande d’abattre préventivement 70 % des populations de sangliers. Tandis que les autorités polonaises ont lancé un plan d’abattage de 40000 sangliers le long des frontières avec l’Ukraine et la Biélorussie. Objectif : se rapprocher d’une densité de 0,5 animal aux 100 ha.