« Le Graal, c’est l’équilibre naturel »
Selon les experts, l’existence d’une clôture (mur d’enceinte ou clôture grand gibier de 2,20 m de haut) constitue un facteur de plus-value de l’ordre de 15 à 20 % de la valeur initiale du territoire, pour peu que son état le justifie. Mais Sylvestre Coudert met en garde : « Certains propriétaires de territoire clos avaient, au fil du temps, géré leur foncier uniquement sur la cynégétique aux dépens du sylvicole. J’ai connu le cas d’une personne dont la fonction sylvicole de son territoire fut remise en cause. Une telle décision administrative peut avoir de lourdes répercussions fiscales pour le propriétaire qui, dès lors, perd les précieux avantages fiscaux. Encore faut-il que la notion de productivité soit reconnue sur une parcelle. » Notre expert observe que de plus en plus de clôtures sont érigées par des propriétaires forestiers, non pas pour emprisonner le gibier mais pour empêcher toute intrusion de grands cervidés et optimiser leur production sylvicole. Selon Sylvestre Coudert, c’est le bon sens qui doit primer pour optimiser la valeur de son territoire. « Le plan de chasse doit être adapté à la capacité d’accueil du territoire. Il faut rester dans une logique équilibrée, tant cynégétique que sylvicole. Le graal, c’est le naturel. » Cabinet Coudert, 05 55 72 16 51, cabinet-coudert.com