Grâce au semis, des cailles plus longtemps
Selon Pascal Bonnin, responsable technique à la Fdc de Vendée et membre du réseau caille, le semis à la volée ne présente, pour l’heure et en l’état actuel des connaissances, que des avantages. La présence de ce type de couvert pourrait inciter des oiseaux à stationner plus tard – voire hiverner – dans la région. Des cas ont déjà été constatés dans le sud du département. En Vendée, des prélèvements de cailles sont enregistrés jusqu’en novembre. Les premiers retours d’hivernage vers la France sont, quant à eux, observés de plus en plus précocement, gagnant un mois en quelques années (fin mars au lieu de fin avril). D’après les différentes analyses, le tableau national caille réalisé en France concernerait les jeunes oiseaux à 90 %. « On ne prélève donc que les intérêts du capital », résume le technicien. Si l’évolution de l’espèce semble bien moins sombre que certains ne le pensent, un problème inquiète malgré tout : l’hybridation avec la caille de souche japonaise semble non négligeable. Pour rappel, le lâcher de ces oiseaux est formellement interdit, et nuit à notre Coturnix coturnix.