Tir d’été : 5 % du tableau
En vigueur depuis 2005 dans la Marne, la chasse individuelle d’été du sanglier fut instaurée pour limiter les dégâts aux cultures commis par l’espèce. « De fait, il s’agit d’une chasse qui est majoritairement pratiquée en lisière de forêt », explique Bruno Lebel, technicien supérieur grand gibier à la Fdc de la Marne. Les dégâts sont prioritairement observés sur le maïs, puis sur le blé. Dans les secteurs de grandes plaines, souvent trop secs pour la culture du maïs, le sanglier peut se porter sur la betterave ou la pomme de terre. C’est notamment le cas autour des camps militaires du département, tous situés sur ces secteurs. La Fédération des chasseurs, qui encourage ce mode de chasse, reconnaît qu’il figure désormais dans la culture locale : « Presque tous les territoires ont des bracelets de sanglier d’été. » À titre indicatif, sur les 18 000 attribués l’année dernière, 7 800 avaient été donnés pour le 1er juin. Selon les années, ce sont entre 300 et 700 sangliers qui sont ainsi prélevés dans le département.