Valeur sûre : au Sénégal bien sûr
Territoire : les zones de chasse de la New Kantora sont situées dans le Sénégal Oriental, au sud-ouest de Tambacounda. Séjour effectué du 16 au 23 février 2018.
Face au parc du Nikolo Koba, le camp sénégalais de la New Kantora s’est, au fil du temps, taillé une belle réputation en matière de petite chasse.
Zone de chasse : Savane arbustive et ouverte, forêts, mares parfois gigantesques, rive du fleuve Gambie, zones de cultures villageoises ainsi que bas-fonds composent les biotopes de la New Kantora. L’ensemble couvre une superficie de 55 000 ha (26000 ha + 29000 ha) entrecoupée d’une forêt classée.
Gibiers & chasse : Du francolin au phacochère en passant par la pintade, le lièvre, la poule de roche, les tourterelles, les pigeons, les canards et le ganga, le bestiaire des espèces chassables est riche. Cette grande diversité de gibiers permet de multiplier à loisir les activités cynégétiques. Des amateurs de billebaudes matinales aux inconditionnels des affûts de fin de journée, en passant par les amoureux de l’approche, il y en a pour tous les goûts.
Guide & pisteurs : L’organisation de la chasse est confiée à Fafa, l’expérimenté chef pisteur. L’homme connaît les territoires comme personne et ne se trompe que rarement lorsqu’il décide de chasser un secteur. Il est à noter l’extrême dévouement et le courage de l’ensemble de l’équipe des pisteurs. Leur plaisir est de montrer du gibier.
Séjour type :
Les séjours s’articulent autour de 6 jours de chasse, mais cette base est modulable à loisir et il est possible de prolonger autant de temps que souhaité. Deux options existent pour rejoindre le camp depuis Dakar. La première consiste à faire la route. Il faut alors compter un maximum de 6 heures à bord d’excellents véhicules pour faire le trajet au sortir de l’aéroport. L’autre solution consiste à passer une nuit à Dakar et à prendre un vol le lendemain pour Tambacounda avant d’effectuer les derniers kilomètres par la route. Moins de 3 heures sont alors passées dans les transports.
Véhicules & logistique : L’organisation dispose de 4 pick-ups double cabine quasiment neufs pour assurer à la fois les transferts entre Dakar ou Tambacounda et le camp ainsi que les déplacements à la chasse. Luxe rare, tous ces véhicules sont climatisés. Hébergement & prestations hôtelières : « Camp » n’est peut-être pas le mot qui convient pour désigner le complexe hôtelier qui compose la New Kantora. Une vingtaine de cases très spacieuses, ventilées, climatisée et disposant de sanitaires individuels avec eau chaude, est implantée dans un parc joliment arboré et bien entretenu. Une piscine « king size » encadrée par une terrasse offrant une vue sur le fleuve garantit des moments de détente rafraîchissants. Enfin, une paillote immense abrite cuisine, bar, salle de restaurant et salons. L’électricité est produite de puissants groupes électrogènes. À noter l’accès, avec parcimonie, à une connexion Wifi. La cuisine servie est excellente. Elle alterne gibier, viande locale, poissons ainsi que légumes, fruits, pâtisseries. Un service de blanchisserie est assuré quotidiennement. Tourisme : Marche en brousse, rencontre avec les populations villageoises, pêche dans le fleuve Gambie, piscine, farniente, vision dans le parc national du Nikolo-Koba, visite d’écoles et sorties sur des marchés sont les activités extracynégétiques possibles pour les accompagnants.
Points particuliers : La saison de chasse s’étend du début janvier à la mi-avril. La chaleur monte à compter de la mi-février. Toutes les démarches administratives d’entrée et de sortie des personnes sont désormais d’une grande simplicité à Dakar. Il faut en revanche faire preuve de patience en ce qui concerne l’enregistrement des armes au retour vers la France, un parcours long et fastidieux qui pourrait être simplifié. Il est à noter la possibilité de louer quelques fusils sur place.