Au fil de la frontière
En France, des patrouilles de recherche de carcasses de sangliers (composées d’agents de l’Oncfs, de l’Onf, de lieutenants de louveterie et de chasseurs formés aux règles de biosécurité) ont été mises en place dans les secteurs sensibles, limitrophes du périmètre belge des 63000 ha, des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle. En outre, des brigades transnationales ont été créées afin de patrouiller dans certains secteurs frontaliers entre la Belgique et la France. Les agents de l’Oncfs et de l’Onf y oeuvrant sont placés sous encadrement du Département belge de la nature et des forêts (Dnf). Des agents des services luxembourgeois (Administration de la nature et des forêts) devraient les rejoindre. Tout le long de la frontière franco-belge, précisément sur les communes françaises des Zones d’observation renforcée, les Fdc des Ardennes, de la Meuse et de la Meurtheet-Moselle et les chasseurs ont décidé d’installer des clôtures électriques. L’État prenant en charge le matériel, les chasseurs gérant l’installation et l’entretien régulier de l’obstacle.