Les chasseurs belges veulent s’engager davantage
Le mois dernier (n° 511 de novembre de Connaissance de la Chasse, page 36), Benoît Petit, président du Royal Saint-Hubert Club de Belgique, avait prédit la réduction de la zone noyau (laquelle concerne désormais 12562 ha sur les 63000 ha originaux) et la pose de clôture. Choses acquises. Le président du Rshcb réclame et entend participer à la création d’une formation de sécurité antidispersion virale (Sadv) destinée aux chasseurs afin de les informer : des risques de transmission du virus de la Ppa ; des mesures de biosécurité (désinfection notamment) ; des techniques de destruction de sanglier (vision, nocturne, silencieux, etc.) dans la zone d’observation renforcée. Déjà, les 26 et 29 octobre derniers, une formation officielle en biosécurité rendue obligatoire pour les chasseurs qui voudront tirer des sangliers dans la zone d’observation renforcée a été organisée à la Fondation universitaire du Luxembourg, à Arlon. Chaque chasseur présent a reçu une attestation nominative de suivi de cette formation de la part du Département de la nature et des forêts. Par ailleurs, « les gestionnaires de territoire de Wallonie semblent avoir bien intégré la nécessité de baisser significativement les populations de sangliers, surtout dans les zones surdensitaires. Les restrictions ne font plus partie des discours des ronds et la couleur des tableaux de sangliers a viré du roux majoritairement observé ces dernières années au noir », conclut M. Petit.