À NOTRE AVIS
• Qualité et compacité • Commandes • Tourelles de réglage • Dimensions du point et qualité optique
• Prix • Poids élevé avec l’embase
Ce point rouge tubulaire se fixe donc sur une embase à griffes Blaser. Aucune embase Weaver-Picatinny, le standard employé par tous les autres fabricants d’optiques, au programme. Tant pis… Ses dimensions sont réduites, 83 x 35 x 35 mm, pour un poids de 117 g seulement, pile incluse. Avec le montage à pont Blaser, on passe à 242 g, c’est peu pour une optique de type lunette de tir mais cela commence à compter pour un point rouge.
Un point rouge au ras du canon
En revanche, cette embase très basse possède une énorme qualité : elle positionne le collimateur au plus près de l’axe du canon. En clair, la visée sera plus rapide et plus confortable puisque la position du tireur sera presque celle d’une visée ouverte, la pommette bien écrasée sur le busc de l’arme. Le fonctionnement de cette optique est des plus simples. Deux plots caoutchoutés logés au milieu et au sommet du corps cylindrique commandent l’illumination. Le bouton « + » est logé le plus près de l’objectif et le « – » juste avant. Chaque pression sur un des boutons permet d’augmenter ou de baisser l’illumination. Dix paliers différents sont disponibles, ce qui est largement assez pour un usage diurne en battue de grand gibier. Ces deux plots sont très accessibles et surtout, le « + » et le « – » en relief sont re- connaissables au toucher, c’est pratique. Pour allumer ou éteindre le collimateur, on presse les deux boutons en même temps environ deux secondes. À noter, ce point rouge dispose du système IIC (Intelligent Illumination Control), à ne pas confondre avec l’IC qui consiste en une illumination commandée par l’armement de la carabine. Le IIC qui équipe le RD 17 est en fait un dispositif qui coupe automatiquement l’illumination après trois minutes sans mouvement et se rallume dès qu’il est déplacé, même très légèrement. Pratique pour économiser la pile, même si cette dernière est prévue pour fonctionner 50 000 heures. La pile, une batterie plate de 3V au lithium de type CR2032, prend place dans la grosse mollette logée sur le côté droit de l’optique. On dévisse la tourelle, on positionne la pile à l’intérieur, on replace le cache, on revisse et le tour est joué.
Tourelles miniatures et pratiques
Les deux derniers éléments positionnés sur le corps optique sont les tourelles de réglage des impacts. Elles sont miniaturisées, à la façon de celles de l’Aimpoint H1 ou H2, auxquelles elles ressemblent beaucoup d’ailleurs. On dévisse le cachetourelle pour accéder à la vis de réglage, que l’on va manipuler avec le cache- tourelle qui, une fois retourné, devient un bouton de commande grâce à sa découpe supérieure en forme de lame de tournevis. Là encore c’est intelligent et pratique car cela vous évite de rechercher une pièce ou un tournevis et surtout vous êtes certain d’avoir toujours avec vous l’outil adéquat. Côté esthétique, ce point rouge reprend les codes des optiques Blaser avec une robe marron et des com-