Michel Vaillier : adieu le doyen

Samedi 10 novembre, Michel Vaillier s’est éteint à son domicile de Brou à l’âge de 81 ans. Taxidermiste bien connu, Michel avait créé en 1965 son atelier sur la commune du Blanc-Mesnil où l’établissement – aujourd’hui dirigé par François Loss – existe toujours. Dès 1975, celui qui allait recevoir quatre ans plus tard le diplôme de « Un des meilleurs ouvriers de France » commençait ses voyages à l’étranger, notamment en Afrique pour former les skinners locaux à la bonne préparation des peaux. Des voyages que Michel affectionnait tout particulièrement et qui très vite le firent s’intéresser de près à la législation en matière d’importation et d’exportation de trophées. Il était sur ce sujet intarissable et défendait avec ardeur les chasseurs comme les guides de chasse. Membre d’honneur de l’Acp, jamais Michel ne manquait une assemblée Michel aimait l’Afrique, où il formait à la prétaxidermie et s’enquérissait de la législation en matière de trophées. générale où il informait tout un chacun des dernières évolutions et décisions en la matière. L’une de ses grandes fiertés était d’avoir participé en 1994, via 97 animaux, à la mise en place de la Grande galerie du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Passionné par son métier de taxidermiste qu’il exerçait depuis l’âge de 14 ans, tout comme par l’ostéologie, Michel avait passé en 2004 le flambeau à François Loss, qu’il avait accompagné un certain temps dans la reprise de l’entreprise. Si Michel avait arrêté ses activités professionnelles, jamais il n’aurait manqué un salon de chasse ou un évènement majeur la concernant. Il y a peu, il avait acquis une maison à Brou (Eure-et-Loir) où il s’adonnait à sa nouvelle passion : la pratique de la chasse. Une passion venue sur le tard chez celui qui avait naturalisé tant d’animaux des cinq continents. Michel a été enterré à Brou le 16 novembre. Connaissance de la Chasse présente à son épouse Gisèle, à ses enfants, Sylvie et Laurent, à ses proches, ses plus sincères condoléances.