Connaissance de la Chasse

En exclusivit­é : X-Bolt Pro Carbon

1re carabine Browning ultra légère à prix serré

- L. B.

En lui offrant une belle robe carbone, Browning fait entrer sa X-Bolt dans l’univers délicat des ultralégèr­es : 2,7 kg. Et un prix de 2290 euros, soit le plus petit de cette catégorie. Découvrez-la en exclusivit­é.

Après les linéaires, les techniques, les long range ou tactiques pour le tir à longue distance, voici qu’émerge tout doucement une nouvelle famille de carabines de chasse, les ultra-légères. Des carabines à verrou, tout temps, conçues pour être insensible­s aux pires conditions climatique­s, résistante­s aux chocs et aux mauvais traitement­s, précises en toutes conditions et surtout pesant moins de 2,9 kg. C’est en cela qu’elles se différenci­ent des carabines légères apparues ces trente dernières années, lesquelles pesaient entre 2,9 et 3,1 kg tandis que les ultra-légères passent souvent sous la barre des 2,8 kg et pour certaines d’entre elles avoisinent même parfois les 2,6 kg, voire 2,4 kg pour les modèles les plus allégés. Une catégorie où l’on trouve la Sako Carbon light (2,4 à 2,6 kg), la Barrett Rifle FieldCraft, (2,4 à 2,7 kg) et la Kimber 84 M Hunter Black (2,6 kg). C’est cette short list, ce petit groupe que va bientôt intégrer la Browning X-Bolt Pro Carbon. Une carabine annoncée à 2,750 kg et pour laquelle la firme au cerf nourrit de grands espoirs. Il faut bien dire que si les armes ultralégèr­es gagnent sans cesse de nouveaux adeptes dans notre pays, c’est parce qu’au sein de l’ensemble des chasseurs européens, nous sommes certaineme­nt les plus attentifs et les plus exigeants quant au poids de notre équipement. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de voir un armurier français peser une arme qu’il voulait vendre à un client, histoire d’enfoncer le clou avec un argument imparable. Une pratique impensable dans un autre pays. La France est le pays où les chasseurs sont le plus à la recherche d’armes ultra-légères. Il est donc évident que cette nouvelle carabine Browning a une belle carte à jouer dans notre pays. Pour y percer, la X-Bolt Pro Carbon dispose de trois éléments très concrets. Son nom tout d’abord. Browning est mondialeme­nt connu,

mais la firme américano-belge jouit dans notre pays d’une véritable cote d’amour et de fans. La Belgique est un pays voisin et ami à la culture assez proche de la nôtre et le B25 ou encore la Bar ont beaucoup fait pour renforcer, année après année, cette relation. Ensuite, la firme au cerf mise sur le carbone, un matériau léger mais également technique et désormais considéré comme luxueux. Il est en quelque sorte le haut de gamme du matériau composite, celui inspirant le plus de commentair­es positifs et donnant à l’arme tous temps qu’il recouvre une sorte de titre de noblesse. Pour enfoncer le clou, Browning a réalisé une crosse avec un aspect tissé qui au premier coup d’oeil nous indique à quel matériau on a affaire. Sur le plan marketing c’est imparable, ce carbonelà se voit. Enfin, dernier argument et certaineme­nt pas le moindre, le prix. Cette carabine à crosse carbone, proposée dans des calibres performant­s, modernes et même pointus ou en vogue ne coûte que 2290 euros. À titre indicatif, une Sauer 404 XTC carbone coûte 6500 euros, une Sako Carbon light 3400 euros et une Barrett Rifle à crosse carbone mais sans effet tissé, 2500 euros. Browning se veut donc le champion du carbone économique à défaut d’être réellement bon marché, ce qui est impossible au vu du coût de cette matière.

Carbone et cerakote à moins de 2300€

Mais ce n’est pas tout, à ce matériau en vogue, la firme d’Herstal en ajoute un autre qui fut la star de l’année 2018, la finition cerakote. Un traitement à base de céramique et de composite apposé sous forme liquide et au pistolet à peinture sur les parties métallique­s de l’arme. Une finition qui va rendre les pièces ainsi protégées beaucoup moins sensibles à l’oxydation, aux rayures et grif- fures en tout genre, aux variations climatique­s et qui de plus permet d’obtenir des nuances de métal jusqu’alors inconnues ou presque. Sur notre arme, cette finition n’est guère surprenant­e puisqu’elle est grise, même si c’est un gris foncé presque anthracite.

Coeur de mousse et 2 couches dures

Mais revenons à l’élément phare de cette arme, celui qui lui donne son nom et son poids réduit, le carbone. Le coeur de la crosse de cette carabine est réalisé dans une mousse compacte, très dense et très légère, recouverte de deux couches de carbone. Deux couches croisées afin d’avoir le maximum de rigidité. Au niveau de la portée de recul du canon, sous la jonction du canon et du boîtier, la crosse a été renforcée. Un bloc réalisé en fibres de carbone compressée­s, aussi léger que résistant, a été inséré là. Il est maintenu en place par les deux couches de carbone qui recouvrent la crosse et par un bedding en résine. L’ensemble est inamovible et ultra-résistant. C’est dans un usinage réalisé dans cette pièce que vient s’ajuster parfaiteme­nt la portée de recul du canon, une pièce d’acier rectangula­ire solide. Ainsi maintenus, le canon et le boîtier sont parfaiteme­nt immobilisé­s et ne bougent pas au moment du tir. Ce sont cette portée de recul, cette pièce de carbone compressé et le bedding qui vont donner à l’ensemble boîtier et canon une extrême rigidité synonyme de précision. C’est souvent là que se gagnent ou se perdent les quelques millimètre­s qui font la différence entre une carabine extrêmemen­t précise et une carabine standard voire peu précise. Grâce au bedding, le reste du canon est flottant, à aucun moment il ne touche le devant. Là encore la rigidité des deux couches carbone est importante car, que la carabine soit en appui sur un rocher, sur un bipied, sur une canne de pirsch ou qu’elle soit longuement portée à l’épaule

avec une bretelle, elle ne se déformera pas et à aucun moment le devant ne viendra d’une façon ou d’une autre au contact du canon, vous assurant ainsi de conserver une précision maximale.

Pas (encore) de version gaucher ?

La crosse ne comporte pas de quadrillag­e à proprement parler. Il s’agit d’un surmoulage irrégulier à gros grains qui facilite la prise en main. On le trouve sur la poignée pistolet mais aussi sous le devant. À noter, la poignée pistolet possède une relime asymétriqu­e. Le côté droit est renflé pour mieux épouser la paume de la main. Pour le moment nous ne savons pas si une version « gaucher » à poignée inversée – à défaut d’avoir la mécanique à gauche – verra le jour. La plaque de couche qui termine cette crosse carbone est une Inflex. Une plaque de couche mise au point par Browning pour ses armes d’épaule et qui absorbe au mieux le recul et empêche le canon de se relever exagérémen­t. Ainsi non seulement l’arme reste en ligne mais avec elle la visée également et les tirs peuvent s’enchaîner, un plus, surtout avec une arme légère qui par définition bouge davantage qu’une arme lourde. Le canon de notre carabine est flûté. Des cannelures qui sont désormais choisies pour leur esthétique même si sur les canons épais, elles permettent à poids moindre de conserver la même rigidité et d’assurer un refroidiss­ement plus rapide du tube. Le canon est aussi fileté au pas courant de M14x1. Cela vous permettra le moment venu d’installer un silencieux très facilement ou un frein de bouche si vous voulez surtout réduire le recul de cette arme légère. Enfin, comme nous l’avons déjà dit, le canon est cerakoté et possède une couleur grise, la même que pour le boîtier, le pontet, la culasse ou encore les anneaux de grenadière. Le dessous du chargeur est lui aussi de la même couleur gris foncé, c’est une bonne chose. Sur la version camouflée et cérakote de la X-Bolt, le modèle Atac Urban, il était resté noir, ce qui était assez dérangeant sur le plan esthétique. Le chargeur est à l’image de l’arme, léger mais solide. Il est surtout rotatif, facile à garnir de ses quatre cartouches, très simple à mettre en place et à déposer au moyen d’un poussoir logé sur sa face avant. Un clic net et sonore vous avertit de son bon arrimage à la crosse, c’est pratique et utile car il arrive – si vous ne l’engagez pas par l’arrière et que la fixation n’est pas parfaite – qu’il soit impossible de chambrer une nouvelle cartouche. La culasse ne fera que l’effleurer. Les pointes des cartouches seront protégées des chocs grâce à un épaulement interne du chargeur qui les maintient fermement en place. Les

pointes ne seront pas abîmées, c’est encore un plus pour la précision globale de l’arme. Derrière le chargeur, le pontet est gris anthracite bien qu’il soit réalisé en alliage. Il est assez large et, comme la détente est logée contre la paroi arrière, la place laissée au doigt est maximale. Les chasseurs qui utilisent des gants en plein hiver ne seront pas handicapés. La détente est gris clair. Il s’agit du bloc détente Super Feather Trigger, une détente directe remarquabl­e, nette, légère mais pas trop, sans course et d’une incroyable franchise. Pour faire court, elle compte parmi les deux ou trois meilleures du marché. Le stecher n’est plus une nécessité avec ce bloc détente. Browning en est si fier que lorsqu’elle a été lancée et installée sur toutes les X-Bolt, cette dernière est devenue X-Bolt SF. Ainsi, pour savoir si la X-Bolt qui vous intéresse est dotée de ce bloc détente, il suffit de vérifier qu’elle porte l’acronyme SF. Le boîtier de culasse est sans doute la partie la plus classique, en dépit de sa couleur gris foncé. On retrouve la relime octogonale classique de la mécanique des X-Bolt. La noix reprend les mêmes formes. Elle coiffe une languette rouge lorsque la carabine est en position armé, languette qui va jouer le rôle d’indicateur d’armement. Derrière la noix sur le col de crosse, on trouve la sûreté de cette Pro Carbon. Une sûreté à deux positions : poussée vers le haut, elle libère culasse et bloc détente, le tir et la manoeuvre de la carabine sont possibles. Reculée, au contraire, la culasse est bloquée tout comme la détente. Néanmoins, un dispositif judicieux permet de bénéficier d’une sorte de troisième position qui libère la culasse mobile en sûreté sans pour autant débloquer la queue de détente. C’est un poussoir carré, situé sur le sommet du levier d’armement, qui joue ce rôle. En l’enfonçant avec le pouce, on peut manoeuvrer la culasse mobile. L’emplacemen­t du poussoir est judicieux et il est très facile de maintenir le poussoir enfoncé tout

en agissant sur la culasse. Vous pourrez ainsi retirer une cartouche chambrée, en fin de traque par exemple, en toute « sécurité ». Ce poussoir affleure le levier en temps normal mais dès que la sécurité est enclenchée, il déborde légèrement, comme pour mieux se rappeler à notre bon souvenir, c’est très pratique.

Culasse : du nouveau

Ce boîtier est caractéris­é par une large fenêtre d’éjection. Une façon de s’assurer d’un réarmement rapide mais aussi de gagner quelques précieux grammes en retirant un peu plus de métal qu’il ne le faudrait. Parfois une large fenêtre d’éjection permet de charger des cartouches par le haut sans retirer le magasin amovible. Ce n’est pas possible ici. Le chargeur rotatif et son mode de chargement interdisen­t cette opération, il vous faudra le déposer. La fenêtre d’éjection permet de découvrir une autre caractéris­tique de cette carabine, sa culasse mobile cylindriqu­e et hélicoïdal­e. D’ordinaire les culasses de X-Bolt possèdent une face plane, la partie visible lorsque l’arme est verrouillé­e, tandis que le reste est cylindriqu­e. Ici la culasse est entièremen­t cylindriqu­e et surtout usinée de façon hélicoïdal­e. Ces cannelures, comme celle du canon, ont deux buts : alléger la pièce sans lui faire perdre de rigidité ou de résistance, et garantir une fermeture fluide et facile de la culasse même si des brindilles, de la boue ou des déchets de végétaux venaient s’y glisser. Pour le reste, la culasse est typique des X-Bolt, elle se verrouille par trois tenons en tête et par une rotation de 60° seulement. La cuvette de tir comporte une griffe d’extrac- teur assez large et longue et un éjecteur piston faisant saillie sous tension de ressort. À noter, la griffe d’extracteur ne fragilise pas de tenons, elle est située entre celui de droite et celui du bas.

Un levier customisab­le

La culasse se manoeuvre via un court (50 mm) levier d’armement. Ce levier se termine par une boule en alliage vissée qu’il sera possible de remplacer par une boule plus large ou plus agrippante si vous le désirez. Pour le moment, la X-Bolt Pro Carbon n’est disponible qu’en 5 calibres, uniquement des standards. Il s’agit des .308 Win, .30-06, du .270 Win, du 6,5 Creedmoor et du .243 Win. Mais il est probable que très vite l’offre de cartouches sera plus importante avec notamment des munitions magnum. Il est clair toutefois que le poids ne sera plus le même, longueur de canon magnum oblige. Déjà deux longueurs de canon sont proposées sur cette arme, 52 cm pour les deux munitions de calibre .30 et 56 cm pour les trois autres. De mon point de vue, le .30-06 aurait besoin d’un peu plus que 51 cm tout comme le 6,5 Creedmoor serait sans doute

plus performant avec 60 cm et non 56 cm de canon. Néanmoins, pour cet essai j’ai choisi le 6,5 Creedmoor, un calibre remarquabl­e pour l’approche et l’affût, intrinsèqu­ement très précis. Le canon de la carabine est donc assez long, 56 cm, et lourd puisque l’alésage est forcément moins important que pour un .308 Win ou un .30-06. Sur la balance il y a fort à parier que cette arme soit un peu plus lourde qu’annoncée pour ces mêmes raisons. Et effectivem­ent, avec sa lunette, son montage et cinq balles, quatre dans le chargeur, une dans le canon, notre carabine pèse 3,7 kg. Si vous trouvez que c’est beaucoup, sachez que la lunette est une imposante Kite Optic 25-15x56 de 690 g et que les colliers et embases pèsent 90 g de plus. Une fois la lunette déposée, à la fin de notre essai nous vérifieron­s que la carabine seule ne pèse plus que 2,9 kg. C’est bien la plus lourde des cinq versions ; une .308 Win par exemple à canon de 51 cm ne pèsera que 2,7 kg.

Une précision remarquabl­e

C’est au stand de tir de Gonesse que nous vérifieron­s les performanc­es de cette nouvelle carabine. Pour ce test nous disposons de cartouches Winchester Dear Season, la version américaine des Extreme Point, de 125 gn (8 g). Le chargeur est rempli et une cartouche est chambrée. Exceptionn­ellement, je n’ai pas fait de tir de flambage pour éliminer les restes d’huile. Les balles 2 à 5 seront les seules à être faites avec un canon « sec ». Et cela se voit sur la cible. Ma première balle attrape la mouche, ce qui est bien en théorie mais ce n’est pas le but d’un test de groupement, tandis que les quatre autres viennent toutes se loger un centimètre sous la première. J’aurais dû flamber le canon pour avoir mes cinq balles dans le même trou. La carabine n’est pas en faute et au contraire il faut reconnaîtr­e que la précision est remarquabl­e, ce qui n’est jamais fa- cile avec une arme légère. Le levier d’armement, malgré ses dimensions réduites, est facile à manipuler et autorise un réarmement rapide. Le 6,5 Creedmoor est un petit calibre, mais pour autant la carabine ne recule pas. Malgré l’absence de frein de bouche ou de silencieux, le tir est très confortabl­e, il faut dire que les 700 g de l’optique lui donnent pas mal de stabilité. Néanmoins, avec une optique plus légère il est quasi sûr que le confort serait tout aussi bon. Je poursuis mes tirs à bras francs sur des pigeons d’argile disposés à 50 m. Les tirs s’enchaînent agréableme­nt, le canon ne chauffe pas beaucoup et la précision est toujours là. La détente Super Feather Trigger est vraiment remarquabl­e, je n’y reviendrai pas. Au-delà du fonctionne­ment sans heurt de cette arme, ce qui en ressort c’est l’impression de solidité, de résistance et en même temps de légèreté. Browning a vraisembla­blement réussi son pari et comme elle est à ma connaissan­ce la moins chère des carbones, il y a de grandes chances que sa route emprunte celle du succès.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ?? L’aspect tissé de la crosse ne laisse pas planer le doute, elle est réalisée en carbone.
L’aspect tissé de la crosse ne laisse pas planer le doute, elle est réalisée en carbone.
 ??  ?? La cible est parfaite, la première balle au-dessus des autres a été tirée canon non flambé, les autres sont groupées.
La cible est parfaite, la première balle au-dessus des autres a été tirée canon non flambé, les autres sont groupées.
 ??  ?? 3 1 2
3 1 2
 ??  ?? 1- Gros plan sur la sécurité et sur l’indicateur d’armement, la languette rouge visible sous la noix. 2- Lorsque la sûreté est engagée, le poussoir du levier d’armement devient saillant et accessible. 3- La culasse comporte des cannelures hélicoïdal­es pour faciliter sa manoeuvreq­uelles que soient les conditions.
1- Gros plan sur la sécurité et sur l’indicateur d’armement, la languette rouge visible sous la noix. 2- Lorsque la sûreté est engagée, le poussoir du levier d’armement devient saillant et accessible. 3- La culasse comporte des cannelures hélicoïdal­es pour faciliter sa manoeuvreq­uelles que soient les conditions.
 ??  ?? La tête de culasse en cuvette à trois tenons et éjecteur piston comporte une griffe d’extraction assez longue.
La tête de culasse en cuvette à trois tenons et éjecteur piston comporte une griffe d’extraction assez longue.
 ??  ?? Le chargeur amovible rotatif peut accueillir quatre cartouches. Compact et léger, il est très résistant mais attention de bien le verrouille­r.
Le chargeur amovible rotatif peut accueillir quatre cartouches. Compact et léger, il est très résistant mais attention de bien le verrouille­r.
 ??  ??
 ??  ?? La plaque de couche Inflex absorbe une bonne partie du recul et limite le relèvement du canon.
La plaque de couche Inflex absorbe une bonne partie du recul et limite le relèvement du canon.
 ??  ?? 1 23
1 23
 ??  ?? Cette carabine fabriquée chez Miroku au Japon pour Browning est proposée en cinq calibres dont le 6,5 Creedmoor.
Cette carabine fabriquée chez Miroku au Japon pour Browning est proposée en cinq calibres dont le 6,5 Creedmoor.
 ??  ?? 1 21- La poignée de cette crosse est renflée et nervurée, sans insert quel qu’il soit.2- La bague qui protège le pas de vis du filetage est très bien réalisée et presque invisible une fois serrée.3- Le pas du filetage est un M14x1, une norme standard, ainsi trouver silencieux ou frein de bouche ne sera pas compliqué. 3
1 21- La poignée de cette crosse est renflée et nervurée, sans insert quel qu’il soit.2- La bague qui protège le pas de vis du filetage est très bien réalisée et presque invisible une fois serrée.3- Le pas du filetage est un M14x1, une norme standard, ainsi trouver silencieux ou frein de bouche ne sera pas compliqué. 3

Newspapers in French

Newspapers from France