Perruche
La situation en France Originaire des forêts tropicales d’Afrique subsaharienne et d’Inde, la perruche à collier ( Psittacula krameri) est arrivée accidentellement en France, dans les années 1970, lorsque plusieurs individus se sont échappés de containers de transport en provenance d’Inde sur les aéroports d’Orly et de Roissy.
Ce qui lui est reproché Les perruches à collier entrent en compétition pour les sites de nidification avec d’autres espèces d’oiseaux (cavernicoles) et même des chauves-souris. Elles consomment par ailleurs les mêmes ressources alimentaires que certaines espèces indigènes. De plus, elles sont à l’origine de dégâts importants dans les vergers. Des pertes de plusieurs milliers d’euros sont à déplorer dans l’agglomération niçoise. Il est à craindre qu’en se multipliant, l’espèce s’attaque aux cultures de maïs et de tournesol. Enfin, des nuisances sonores et des dégâts via les fientes sont à déplorer.
Comment limiter son expansion ? Malgré un statut d’EEE, aucune réelle mesure de régulation n’est menée à l’encontre des populations de perruches à collier installées en Ile-de-France. Il est cependant recommandé de ne pas nourrir ces oiseaux. En revanche, effarouchement, piégeage et tir sont de mise en région Paca. Ces moyens de lutte sont encadrés par arrêté préfectoral et réalisés par les agents de l’Oncfs. En l’absence de dégâts, les perruches à collier jouissent d’un véritable capital sympathie auprès de la population. Ceci rend sa régulation compliquée.
Combien ? Plusieurs colonies de perruches à collier sont répertoriées, tant en milieu urbain que périurbain, à travers la France. Lille, Roubaix, Nancy, Le Havre, Toulouse, Nice, Marseille, Fréjus, Montpellier et de multiples agglomérations de la région parisienne (en photo) sont concernées. Elles totalisent un peu plus de 10000 oiseaux dont environ 4 000 individus en région Paca et 5300 en Ile-deFrance, selon les comptages de l’hiver 2018.