Connaissance de la Chasse

Prévot

- R D ©

C’est à la fin des années 1950 que Georges Prévot, passionné de chasse et de balistique, commence à fabriquer chez lui des cartouches à grenailles et les commercial­ise aux armuriers de Bourgogne et de Franche-Comté. Plus tard, en 1974, le développem­ent des population­s de grand gibier et le tir à balle dans des fusils très chokés le pousseront à mettre au point une balle sous-calibrée sûre pour les armes et les tireurs et efficace face aux sangliers, cerfs et chevreuils : la balle Prévot, une bille d’acier logé dans un godet. Devant le succès rencontré par cette innovation, Georges Prévot et son fils Jean-Louis proposent alors toutes sortes de cartouches à balles sous-calibrées pour fusils de chasse, les séries S avec les Brenneke S, Les Blondeau S, Gualandi S, Gicle S, Wonder S et la V12 S, petite soeur de la Brenneke S mais plus puissante, plus rapide et plus précise… Des munitions dont la société Europe Chasse détient l’exclusivit­é mondiale. Une société qui a développé depuis quelques années ses ventes directes aux consommate­urs et propose, par le biais de son site internet, de nombreuses munitions comme les cartouches Prévot, fabriquées dans à Auxonne (Côte-d’Or), ou l’ensemble des munitions des marques les plus prestigieu­ses pour canon rayé (Winchester, Norma, RWS, Hornady, Geco, CCI, Mary Arm…). Soit plus de 38 marques, 150 calibres, présents dans le catalogue et expédiés sous 24 h. Le mouflon de Corse est une espèce protégée depuis le 1er mars dernier.

Interdit à la chasse par arrêté préfectora­l depuis de nombreuses années, le mouflon de Corse, à ne pas confondre avec le mouflon méditerran­éen (continenta­l), est, depuis un arrêté ministérie­l du 1er mars dernier, sorti de la liste des espèces chassables pour entrer dans celle des espèces protégées. Les deux Fdc de l’île de Beauté travaillai­ent à ce changement de statut depuis 2016. Elles ont vu leur souhait se réaliser grâce à l’appui de la Fnc qui a plaidé la cause

lors d’une réunion du Cncfs et obtenu la signature d’un arrêté ministérie­l. Cette protection s’accompagne d’un plan d’action national financé par l’État. Selon les dernières estimation­s de l’Oncfs, il resterait environ 600 mouflons en Corse. Cette population est répartie entre les massifs du Cinto (Haute-Corse) et du secteur de Bavella (Corse-du-Sud). Le fait de classer « protégé » le mouflon de Corse garantit aussi le maintien et l’entretien de son habitat.

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