Connaissance de la Chasse

Les jardins

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puis mars 2017, le projet restitue de façon exemplaire les jardins à la française du milieu du XVIIIe siècle.

Écologique­ment correct

Ils sont aménagés sur la plateforme artificiel­le entreprise dès 1684, mais achevée au siècle suivant. Cet espace château-jardins est organisé selon un principe de quadripart­ition, dont l’édifice architectu­ral est le module de base, les trois autres carrés formant les jardins. Les parterres engazonnés, les plates-bandes, les alignement­s et quinconces d’arbres ou charmilles, sont restitués dans leurs 6,5 ha de superficie 618 arbres 840 arbustes 438 unités de topiaires 15640 plantes de bordures 10 928 plantes vivaces fleuries 176 rosiers 18 pieds de citronnier­s en caisses 18 874 m2 de gazon 7 mois de travaux 3,5 millions d’euros formes et dimensions d’origine. De la même façon, les allées et les contre-allées retrouvent leur emplacemen­t du XVIIIe siècle. Seules certaines essences végétales ont dû être adaptées aux conditions climatique­s, pédologiqu­es et phytosanit­aires actuelles. Par exemple, les marronnier­s d’Inde ou encore les buis autrefois plantés dans le jardin sont des espèces qui aujourd’hui souffrent fréquemmen­t de maladies. Aussi ont-ils été remplacés par des essences plus résistante­s, tout en offrant une vision esthétique proche. Le Domaine national de Chambord a par ailleurs adopté une stratégie de développem­ent qui intègre les exigences liées à la lutte contre le réchauffem­ent climatique, la promotion du développem­ent durable et la protection de la biodiversi­té. Cet engagement se traduit par des mesures de réduction de la consommati­on d’eau et d’électricit­é, et la sensibilis­ation au tri sélectif des déchets. Toujours dans cette même démarche, le domaine s’est engagé à proscrire tout traitement pesticide, fongicide et herbicide – préventif comme curatif – pour l’entretien. Par conséquent, les essences ont été choisies, non seulement dans le respect de la restitutio­n historique, mais aussi dans un souci de préservati­on de l’environnem­ent. Chambord est, par exemple, le premier site à avoir planté des bordures de thym demandant peu d’entretien, en lieu et place des

- passeport journée à Chambord 30€ par adulte, 20€ pour les 18-25 ans, 16€ pour les 5-17 ans. Outre l’entrée jardins et château, ce passeport inclut : le spectacle chevaux et rapaces, l’HistoPad, des réductions sur les activités de loisirs. Valable de mai à septembre.

buis d’origine. D’une manière plus générale, les plantes vivaces ont été privilégié­es par rapport aux plantes annuelles. Les premières sont en effet plus résistante­s, nécessiten­t peu de soins pour prospérer, et favorisent la présence d’insectes pollinisat­eurs. À Chambord, qu’il s’agisse de régulation faunique, de sylvicultu­re ou d’aménagemen­t paysager, toute gestion est raisonnée avec pour leitmotiv le respect de la biodiversi­té.

 ??  ?? C’est un long travail d’archives qui aura permis la restitutio­n des jardins à l’identique. Gravure de Paul Androuet du Cerceau (1630-1710).
C’est un long travail d’archives qui aura permis la restitutio­n des jardins à l’identique. Gravure de Paul Androuet du Cerceau (1630-1710).
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