Connaissance de la Chasse

Sauer 101 XTC

2,45 kg de haute précision

- par Laurent Bedu (texte) et Bruno Berbessou (photos)

La « petite » carabine 101 de Sauer reçoit une recrue de poids cette année avec la XTC. Une version carbone et ultralégèr­e de cette arme bien née. Un modèle destiné à l’approche.

Lorsque l’on est journalist­e cynégétiqu­e spécialisé en armes de chasse et que l’on se rend au salon de Nuremberg, on espère souvent de tel ou tel fabricant une nouveauté, un calibre inédit. Parfois on souhaite juste être surpris et enfin, plus rarement, on a déjà en tête le type de nouveauté que l’on guette et son nom. La Sauer 101 faisait partie de ce dernier cas d’espèces. Nous étions plusieurs à interroger depuis quelques saisons les ingénieurs de Sauer en leur posant ouvertemen­t la question de l’arrivée d’une carabine de chasse à répétition plus simple techniquem­ent que la 202, moins chère aussi, qui porterait pourquoi pas le nom de 101, confortant ainsi comme c’est le cas dans l’automobile son prix plus bas par un numéro inférieur et qui viendrait s’ajouter à une gamme toujours orpheline de l’arrêt de production de la 90…

Finalement c’est en mars 2013 que la firme allemande devait répondre à cette attente en nous proposant une nouvelle carabine à verrou classique, entendez non linéaire, qui remplissai­t tous les critères décrits plus haut et qui, comme prévu, portait le matricule 101. Une carabine qui partageait une sorte de plateforme commune avec la Mauser M12, sortie en même temps et issue du même groupe industriel. Lors de sa sortie, la 101 fut commercial­isée entre 1 790 et 1 990 euros et proposée en deux versions, Classic pour la tout bois et XT pour la version synthétiqu­e. Depuis, la famille des 101 s’est enrichie de six nouvelles versions à crosse synthétiqu­e réglable ou pas, à trou de pouce, à noyer luxe ou semi-luxe et la 404, le nouveau haut de gamme de la marque, a vu le jour et a redessiné les contours d’une hiérarchie

nette et simple entre les 101, 202, 303 et 404.

Pourtant, l’arrivée cette année d’une nouvelle 101, la neuvième, risque de remettre en cause ce compartime­ntage marketing clair et bien pensé. En effet, la 101 Highland XTC qui vient de voir le jour est non seulement une carabine légère, très légère même, une carabine technique, mais c’est aussi une arme qui vient concurrenc­er directemen­t la 404 sur son niveau de prix.

Sous la barre des 2,5 kg

La 101 Highland XTC, pour XT Carbone, est une carabine à verrou reposant sur la mécanique de la 101 mais avec une crosse carbone, un canon et une mécanique allégés.

Le résultat tient en un chiffre : 2,45 kg. Vous avez bien lu, cette carabine nue pèse, dans certains calibres, moins de 2,5 kg. Presque un record puisque cinq carabines de grande série seulement avaient réussi cet exploit avant elle : les Kimber 84 Hunter et Mountain Ascent, la Sako Carbonligh­t, la Barrett Fieldcraft et la Savage 110 Lightweigh­t Storm. La Sauer 101 Highland est donc l’une des six carabines de série les plus légères du marché.

Notre modèle, une .30-06, affiche 2,580 kg sur la balance. C’est plus qu’annoncé mais tout d’abord la carabine est dotée de deux embases acier qui ajoutent quelques dizaines de grammes à l’ensemble, et il est probable qu’en .243 Win ou .308 Win le poids aurait été encore plus léger. On peut donc considérer que comme annoncé la Sauer 101 Highland XTC passe bel et bien sous la barre des 2,5 kg.

Pour parvenir à ce poids plume, Sauer a employé les grands moyens, à commencer par la monture. La crosse, qui comme nous le verrons reprend la forme de la 101 Classic, est en effet entièremen­t réalisée en carbone. Sauer en sous-traite la réalisatio­n chez un fabricant allemand spécialist­e de ce matériau et le résultat est aussi beau, moderne que léger et solide. La crosse possède cet aspect carbone tissé noir qui est devenu aujourd’hui synonyme de qualité, de légèreté et aussi, reconnaiss­ons-le, de prix élevé, le carbone étant connu pour son coût important. Et de fait, cette carabine vient flirter avec les prix d’une 404 de base à 4 250 euros.

Mais le carbone n’est pas le seul poste budgétaire important, puisque cette crosse est également réalisée à la main. Les fibres de carbone sont en effet appliquées avec précision et dans un sens particulie­r qui va réduire la transmissi­on du recul et le relèvement du canon. Et ce n’est pas tout : le canon, flûté, reçoit un traitement spécifique baptisé Diamond like carbon (DLC), qui va protéger le métal des rayures et de la corrosion. Ce traitement consiste à bombarder l’acier de nanopartic­ules de carbone qui vont le protéger efficaceme­nt alors même que l’épaisseur de DLC est infime, puisqu’elle est quarante fois plus fine qu’un cheveu. Enfin la culasse, comme nous le verrons, a également été revisitée pour être plus légère. Mais le plus impression­nant est que le boîtier, en dépit de ce poids plume, est toujours tiré d’un bloc d’acier.

Voyons donc de quoi il retourne et revenons sur notre crosse tout en carbone. Sur le plan des lignes, on retrouve la relime typique de la 101, avec le principe du busc droit remontant vers l’arrière des modèles Classic, XT et suivants. Une vraie bonne idée qui permet de légèrement surélever la visée, sans que ce busc plus haut ne soit gênant pour la manoeuvre ou la dépose de la culasse mobile. Un système baptisé Ergo Max. Le reste de la crosse est assez traditionn­el, avec une poignée pistolet renflée côté droit pour épouser au mieux la paume de la main et un devant large mais de faible hauteur et terminé par une tulipe ou schnabel qui évite de glisser sur un bâton de pirsch. Aucune joue n’équipe cette arme. Là où la crosse est différente de ce que l’on voit habituelle­ment, c’est dans l’emploi du carbone : des feuilles de carbone tissé, nous l’avons dit, posées à la main par des artisans spécialisé­s. Le résultat est bluffant, la carabine ainsi équipée est légère, très légère même, et surtout elle ne résonne pas, semble très résistante et rigide. Toutes les qualités que l’on attend d’une crosse. Elle mesure 35,5 cm et 36,5 cm avec sa plaque de couche noire caoutchout­ée. Le toucher doux de ce matériaux d’ordinaire froid nous laisse supposer qu’une finition Soft touch a été appliquée sur la crosse. D’ailleurs le fini est impeccable­ment lisse également.

Ni quadrillag­e, ni insert

Étonnammen­t, la carabine n’est pas quadrillée ni même équipée d’inserts ajoutés pour une meilleure préhension, rien que du carbone lisse et doux. Et aussi étrangemen­t qu’il puisse paraître, la prise en main est bonne, ferme et stable. Seul bémol, la poignée est un peu épaisse à mon goût, ou plus exactement le renflement de la paume est trop prononcé. Certes cela conviendra aux chasseurs qui ont de grandes mains mais nous ne sommes pas tous bâtis de la même façon, ni sur le modèle du solide chasseur allemand. En revanche, le devant large est bien dessiné et offre une vraie prise, ferme et sûre.

À l’intérieur de la crosse on trouve un bedding technique sous la forme d’un berceau d’aluminium carré logé sous le pont avant du boîtier. La portée de recul de l’arme, ellemême insérée en queue d’aronde sous le pont avant, vient prendre appui sur ce berceau. Ce système est dérivé des beddings en alliage des armes de tir à longue distance. Tout en assurant un blocage parfait de l’ensemble canon et mécanique dans la crosse, il contribue à rigidifier l’ensemble et à améliorer la précision globale de l’arme. De plus, comme tous les beddings, ce dispositif protège aussi efficaceme­nt la crosse des risques de casse engendrés par la succession de tirs et le recul. Le boîtier de notre XTC est identique à celui des huit autres versions du modèle 101. Il est réalisé de manière traditionn­elle en partant d’un bloc d’acier forgé usiné qui est ensuite recouvert de la finition DLC. Pourtant, il aurait tout aussi bien pu être tiré d’un bloc en alliage puisque le verrouilla­ge de la tête de culasse s’opère directemen­t dans le canon. De ce fait, aucune force ne s’exerce sur le boîtier qui n’a d’autre fonction que d’enfermer la culasse mobile

et de lui offrir un cadre de débattemen­t. Mais si Sauer s’est privé d’un boîtier en alliage beaucoup plus léger, c’est sans doute parce que l’acier possède des vertus de rigidité utiles lorsque l’on souhaite donner le maximum de précision à une arme, surtout à une arme légère. La culasse mobile qui prend place dans le boîtier de cette Sauer est cannelée ou flûtée afin de gagner en rigidité, de se réarmer plus facilement mais aussi de perdre au passage quelques grammes.

Six tenons disposés en triangle, en deux rangées de trois, prennent place en tête de culasse. Un verrouilla­ge assez traditionn­el qui permet de limiter la rotation du levier d’armement à 60°. Les tenons se verrouille­nt directemen­t dans le canon. Cette faible rotation et la forme spécifique du levier terminé par une boule d’alumium noir mat facilitent le montage d’une lunette au plus près du canon sans gêne. D’ailleurs en position haute, le levier d’armement est presque à l’horizontal­e, ce qui laisse de la place à votre main entre la boule et la lunette de tir, aussi grosse soit-elle.

La tête de culasse est en forme de cuvette, cela implique que l’alimentati­on n’est pas contrôlée. Autrement dit, la cartouche n’est pas agrippée par l’extracteur lors de sa sortie du chargeur, elle est simplement poussée vers la chambre et ce n’est qu’en fin de verrouilla­ge que la petite griffe d’extracteur, située dans le tenon droit, passe par-dessus le culot pour enserrer la cartouche. Ce dispositif choisi par la plupart des fabricants de carabines modernes est fiable mais n’est pas le plus puissant, et en cas de cartouche gonflée cela peut s’avérer un peu juste. Ce système n’est pas non plus le plus rassurant car la possibilit­é de « double introducti­on » existe toujours avec tous les risques que l’on imagine lorsqu’une munition pointue vient heurter plus ou moins violemment l’amorce de la cartouche chambrée préalablem­ent par inadvertan­ce ou suite à un faux mouvement.

5 standards, 4 magnum

L’éjection est commandée par deux pistons sous tension de ressort faisant saillie dans la tête de culasse. De quoi assurer une éjection franche et rapide.

Le chargeur de la Sauer 101 est amovible et réalisé entièremen­t dans un matériau synthétiqu­e dérivé du nylon, aussi léger que résistant et silencieux. Ce chargeur à double pile imbriquée accueille 5 cartouches standards et quatre magnum. En chambrant au préalable une cartouche, vous disposez ainsi d’une puissance de feu consé

quente. Ce chargeur, large, peut aussi se recharger sans être déposé, ce qui est toujours pratique en battue. Il suffit de poser une cartouche sur la planchette élévatrice ou sur les cartouches restant en place depuis la fenêtre d’éjection et d’appuyer avec le pouce pour alimenter le chargeur. En répétant les opérations, on peut ainsi ajouter les cartouches que l’on vient de tirer tout en restant prêt à toute éventualit­é. Néanmoins, le chargeur peut être alimenté de façon traditionn­elle en le déposant. Pour ce faire il suffit de presser un bouton rond logé sous la crosse à l’aplomb du pont avant du boîtier. La dépose comme le verrouilla­ge du chargeur se font de manière assez silencieus­e, même si l’accrochage s’accompagne d’un léger clic.

Le canon mesure 51 cm en version standard et 62 cm en version magnum. Il est toutefois possible d’opter, sur demande, pour un canon de 56 cm pour un calibre standard, la contrepart­ie évidente étant un poids plus important. Le canon est flûté mais n’est pas interchang­eable. Il est fixé au boîtier de culasse selon un tout nouveau procédé censé réduire à leur plus simple expression les tensions entre ces deux parties et vous garantir une précision maximale. La précision annoncée est subMoa, Sauer annonce même 25 mm avec cinq balles à 100 m. L’extrémité du canon est filetée au pas de M15x1, un pas standard qui vous assurera de pouvoir choisir le silencieux de vos rêves sans limitation ou restrictio­n. Le canon reçoit comme annoncé plus haut un traitement DLC qui va le protéger des griffures et de la rouille.

Highland… en France

Pour tester cette arme, pas question de l’emmener en Écosse. Les limitation­s de voyage dues au Covid et aussi, reconnaiss­ons-le, un budget réduit ont rendu cette idée caduque avant même qu’elle ait vraiment pu germer dans mon esprit. Mais c’est au brocard, lors d’un séjour dans le centre de la France, que nous avons fait prendre l’air à notre 101 Highland XTC. Une carabine chambrée pour le .30-06, un des neuf calibres disponible­s avec les .243 Win, .270 Win, 7x64, .308 Win, 8x57 IS, 9,3x62, 7 mm Rem Mag et .300 Win Mag. La carabine était coiffée d’une lunette Zeiss V6 2-12x50 et réglée avec des balles Barnes VOR-TX euro (TSX BT) de 10,9 g (168 gn). La carabine était également munie d’un modérateur sonore Freyr & Devik Feather light 196. Une fois la précision en stand vérifiée – une séance qui se conclura par la casse du modérateur auquel il manquait une pièce interne essentiell­e, preuve d’un remontage négligent, et l’arrivée d’un nouveau modérateur, complet et fonctionne­l cette fois – la carabine est prête pour trois jours d’approche. Malgré la lunette un peu lourde, 705 g, l’ensemble affiche seulement 3,425 g en ordre de marche, c’est-àdire avec 5 balles placées dans le magasin. Contrairem­ent à ce que l’on imagine lorsque l’on s’apprête à tirer, cette carabine ne dispose pas d’un armeur de sécurité. Le poussoir situé sur le col de crosse et qui s’arme en position haute et se désarme en pressant un bouton rond avant de le reculer est une sûreté. Mais attention, ce dispositif baptisé Dura-Safe est en quelque sorte une sûreté améliorée ou renforcée. Elle agit directemen­t sur le percuteur au lieu de bloquer la queue de détente. De ce fait, lorsque le Dura-Safe est reculé le coup ne peut pas partir, même en cas de chute. La course vers l’avant du percuteur est rendue impossible. D’ailleurs, lorsque l’on recule ce poussoir on voit clairement l’arrière du percuteur, visible sous la noix, bouger de manière certes infime mais bien réelle. Si l’on voulait résumer, le Dura-Safe se comporte comme une super sûreté à deux positions, feu/culasse libre et sûreté/culasse bloquée. Afin d’éviter de libérer le percuteur pour ouvrir la culasse, les ingénieurs de

Sauer ont ajouté un bouton-poussoir rond sur le levier d’armement. Lorsqu’on le presse avec le pouce, la culasse devient libre alors que la sûreté reste engagée. Un système pratique qui équipe notamment les Browning X-Bolt et aussi les carabines Sauer 85, même si c’est sous une forme légèrement différente (une pédale coincée entre le levier et la sûreté latérale). Ce bouton possède une autre fonction puisqu’il est aussi l’arrêtoir de culasse de cette carabine. C’est lui qu’il faut enfoncer lorsque l’on veut retirer entièremen­t la culasse du boîtier où elle coulisse.

3 brocards et un crachin

Pour aller un peu plus loin encore dans la sécurité et l’impossibil­ité d’un tir intempesti­f, Sauer a ajouté à sa mécanique un dispositif que l’on trouve sur les Mauser 98 : un blocage du percuteur tant que l’arme n’est pas complèteme­nt verrouillé­e. Une excroissan­ce sur les épaules du percuteur est bloquée par une tige logée perpendicu­lairement à la culasse mobile. Cette tige ne s’effacera qu’en fin de verrouilla­ge, libérant le percuteur. Pour toutes ces raisons il est possible de chasser à l’approche avec cette arme chargée, une cartouche chambrée et en toute sécurité. Par contre, sur le terrain, est-ce la lunette, placée très bas, est-ce notre modèle spécifique, mais le désarmemen­t du Dura-Safe n’était pas des plus aisés. Tout d’abord il n’y a pas de ressort de rappel qui ramène le poussoir vers l’arrière lorsqu’on enfonce le bouton qui le coiffe, ensuite l’ergonomie pourrait être améliorée. En revanche, le bouton qui surmonte la racine du levier d’armement et qui permet d’ouvrir la culasse sans ôter la sûreté fonctionne admirablem­ent bien. Sa position est bonne et de fait, en empoignant le levier par le haut et en laissant le pouce au sommet de ce dernier, la manoeuvre est aussi aisée que simple et rapide. Elle est de plus silencieus­e, ce qui ne gâche rien au brocard, comme à l’affût d’ailleurs. La première sortie sera l’occasion du premier tir, un brocard approché à 110 m environ et qui tombera foudroyé. Deux autres tirs seront réussis à 100 et 130 m.

Durant ces trois jours, même si aucune douche écossaise ne nous aura surpris, la 101 Highland aura su se montrer présente et précise et se faire oublier sitôt qu’on l’avait à l’épaule sur la bretelle. Au moment du tir ou de la montée à l’épaule, le faible poids de cette arme n’est pas un handicap, on n’a pas l’impression, comme cela arrive parfois avec des armes trop légères, de se battre ou de limiter ses gestes pour éviter de trop grands mouvements. Les départs sont nets, très bons et tarés à 950 g. Si l’on veut être très critique, on pourra leur reprocher une légère course. Le réarmement est fluide, facile. La crosse est non seulement solide et légère mais elle est aussi insensible à l’humidité et aux intempérie­s ; la traversée d’un pré d’herbes hautes au petit matin et une matinée de crachin seront sans effets sur elle.

Au final, cette carabine est à la fois légère et précise, deux qualités essentiell­es. Elle est de plus agréable et d’un fonctionne­ment fluide. Finalement le seul hic concerne son prix, 4 250 euros, et l’absence de calibres en vogue comme le 6,5 Creedmoor qui la rendraient sans doute un peu plus sexy aux yeux de ceux qui recherchen­t du neuf, de l’inédit.

Malgré tout, cette carabine possède des arguments… de poids et de quoi rendre dépensier le plus écossais d’entre nous !

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 ??  ?? La fenêtre d’éjection est large et permet de recharger la carabine sans ôter le chargeur.
La fenêtre d’éjection est large et permet de recharger la carabine sans ôter le chargeur.
 ??  ?? Lors du test la montée à l’épaule, le dessin de la crosse, la vivacité de l’ensemble et les départs nets nous ont séduits.
Lors du test la montée à l’épaule, le dessin de la crosse, la vivacité de l’ensemble et les départs nets nous ont séduits.
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 ??  ?? Gros plan sur la sûreté, qui n’est pas un armeur, et sur le bouton qui permet de déverrouil­er la culasse à l’arrière de la racine du levier d’armement.
Gros plan sur la sûreté, qui n’est pas un armeur, et sur le bouton qui permet de déverrouil­er la culasse à l’arrière de la racine du levier d’armement.
 ??  ?? La culasse flûtée à six tenons de verrouilla­ge, deux éjecteurs et un extracteur griffe logé dans un usinage du tenon droit.
La culasse flûtée à six tenons de verrouilla­ge, deux éjecteurs et un extracteur griffe logé dans un usinage du tenon droit.
 ??  ?? Le chargeur amovible réalisé dans un dérivé du nylon et au-dessus son bouton de dépose.
Le chargeur amovible réalisé dans un dérivé du nylon et au-dessus son bouton de dépose.
 ??  ?? Le premier des trois brocards prélevés avec cette carabine et son modérateur Freyr & Devik.
Le premier des trois brocards prélevés avec cette carabine et son modérateur Freyr & Devik.
 ??  ?? Cinq cartouches prennent place en double pile imbriquée dans le chargeur.
Cinq cartouches prennent place en double pile imbriquée dans le chargeur.
 ??  ?? La première balle est celle du bas, canon gras, le trou au-dessus accueille quatre cartouches… Plutôt précise non ?
La première balle est celle du bas, canon gras, le trou au-dessus accueille quatre cartouches… Plutôt précise non ?
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 ??  ?? Le troisième brocard de notre périple, tiré à 100 m avec des balles Barnes Vor-Tx de 10,9 g en .30-06.
Le troisième brocard de notre périple, tiré à 100 m avec des balles Barnes Vor-Tx de 10,9 g en .30-06.
 ??  ?? Le canon est flûté, fileté et recouvert d’une finition DLC de haute protection contre la corrosion et les griffures.
Le canon est flûté, fileté et recouvert d’une finition DLC de haute protection contre la corrosion et les griffures.

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