Connaissance de la Chasse

Synchronis­ation ?

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« En affût-poussée, il peut être très utile de se poster précisémen­t au même moment, à la minute près. En effet, dans le cas fort probable où, en allant vous poster, vous dérangerie­z un gibier dans la pénombre, il pourrait, dans sa fuite calme, passer à proximité d’un autre affût.

Cela suppose que dès qu’il est arrivé au poste, le chasseur a intérêt à se préparer au cours des premières minutes à une éventuelle survenue du gibier. » chez nous, nous a rapidement permis de comprendre qu’en se voulant discret en forêt au petit jour, on pouvait, malgré nous, vite mettre sur pied les animaux cachés. Enfin, tant que les arbres ne sont pas effeuillés par le froid, les tirs en battue posent un problème d’efficacité, mais aussi de sécurité. L’affût-poussée, lui, permet d’optimiser les prélèvemen­ts dans les conditions très proches d’un tir d’affût.

L’affût-poussée doit-il être limité à certaines périodes de la saison ?

La question fait débat. Certains vous diront que ce procédé s’impose, contrairem­ent à la battue, tant que les feuilles ne sont pas tombées (autour du 20 novembre pour le massif vosgien) et que la poussée demeure une pratique de début de saison. D’autres vous affirmeron­t que l’affût-poussée s’impose durant les dernières semaines de la saison pour éviter de trop décantonne­r le gibier de son territoire d’une part et que, échaudés par plusieurs mois de chasse, les animaux déguerpiss­ent d’autant plus vite à la survenue d’un chasseur en forêt. Vaste débat ! Le plus important est finalement de connaître la sensibilit­é du gibier au dérangemen­t que vous comptez générer (grâce à 1-2 traqueurs ou à une dizaine) sur votre territoire. Sur notre lot de chasse de la Petite

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