AVEC L’ASSOCIATION DES GUIDES DE GRANDES CHASSES Safaris africains :
Depuis des mois le monde du safari et des guides de chasse est mis à mal par des gens qui n’ont jamais mis les pieds sur place, ne s’investissent en rien si ce n’est déverser leur fiel via leur ordinateur, tranquillement installés derrière leur bureau. Jamais on ne les as vus en effet sur le terrain et encore moins participer et s’investir physiquement à une simple chose sur place pour préserver la faune sauvage et son environnement. En revanche, certains réseaux sociaux et médias sont leurs terrains de prédilection où on leur sert une merveilleuse soupe dans l’air du temps…
Forte de cela, l’Association des guides de grandes chasses (Aggc) a souhaité une nouvelle fois réagir et vient de mettre en ligne via Youtube un film de 6 minutes qui en dit long sur le travail de terrain fait par les guides de chasse et les amodiataires à travers leurs zones, les hommes qu’ils y emploient et les populations qu’ils y protègent. Son titre : La réponse ou ce qu’il faut savoir de la grande chasse en Afrique. Un film à visionner et à diffuser notamment auprès de ceux qui ne savent pas, ne se doutent pas et sont désinformés. Jean-Pierre Bernon, président de l’Aggc, explique au sujet du contenu de ce film :
« Le film La réponse, c’est une lettre. Une lettre envoyée à ceux qui sont persuadés que l’interdiction de la grande chasse en Afrique sur les zones où elle est pratiquée, entraînera automatiquement la préservation des animaux qui y vivent. Or, l’expérience permet d’affirmer le contraire. Les territoires dédiés à la chasse sont des espaces immenses (20% supérieurs à la superficie de tous les parcs nationaux africains) où la biodiversité est préservée parce que les activités humaines y sont très limitées. Les organisateurs de chasse les surveillent afin de lutter contre l’implantation illégale de culture, la pénétration illégale du bétail, l’exploitation illégale du bois et le corollaire à ces activités, le braconnage qui implique la disparition de la grande faune.
En outre, ces territoires ne se prêtent absolument pas à des activités de tourisme de vision (safaris photos) car ils sont difficiles d’accès, la visibilité y est très réduite du fait d’une végétation dense et souvent infestés d’insectes piqueurs comme les mouches tsétsé. Les paysages n’y sont pas exceptionnels comme dans les parcs nationaux. Aujourd’hui, sur les territoires qui ne sont ni des parcs nationaux, ni des territoires de chasse mais des zones habitées et bien normalement exploitées, les populations d’animaux sauvages sont très réduites. Il faut en effet savoir qu’en Afrique, les agriculteurs et éleveurs ne sont pas indemnisés comme dans les pays occidentaux en cas de dégâts dans leurs cultures ou de perte de bétail du fait d’animaux sauvages. Ce pourquoi, agriculteurs et éleveurs mettent tout en oeuvre, de façon bien compréhensible, pour que les populations de grands herbivores (éléphants, buffles, hippopotames…) et de prédateurs (lions, léopards, hyènes…) soient les plus basses possible.
Qui plus est, chose souvent méconnue, la grande chasse en Afrique (à ne pas confondre avec le braconnage) est une activité légale très réglementée aussi bien au niveau national qu’international. Rappelons ici qu’elle ne concerne que le tir d’animaux mâles âgés et que les taux de prélèvement autorisés sont faibles avec une moyenne de 2% par espèce ! La grande chasse et les revenus qu’elle génère permet donc de participer efficacement au développement des populations locales vivant dans ces régions isolées tout comme ces revenus permettent de financer la protection des zones où elle est pratiquée avec des résultats parfois très spectaculaires (l’exemple de l’augmentation des populations de rhinocéros blancs et de rhinocéros noirs en Afrique du Sud et en Namibie depuis que leur chasse contrôlée est autorisée en est le meilleur exemple). La grande chasse, sur des territoires non adaptés au tourisme de vision, permet donc au même titre que le tourisme de vision dans les parcs nationaux de protéger et de conserver d’immenses espaces sauvages, tout en participant au développement des populations locales défavorisées. L’interdire aurait des conséquences dramatiques et irréversibles pour la conservation de la biodiversité.
Mais comme le disait si bien Albert Einstein : “Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé” ». O. B.
Retrouvez cette vidéo sur Youtube à l’adresse https://youtu.be/xcz1s_8IW0I