Connaissance de la Chasse

5 guides sur la piste

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Une aire de répartitio­n géographiq­ue très vaste ne signifie pas pour autant que les animaux – en particulie­r les mâles – sont faciles à croiser et à observer. Jean-Luc Damy est guide et amodiatair­e de la zone de Tala-Tala au CongoBrazz­aville (Congo Forest Safaris), en frontière du Cameroun, il intervient sur 800 000 ha. Pendant le premier confinemen­t, afin de mieux connaître sa population, il a posé des dizaines de pièges photograph­iques. Il en résulte – ce que JeanLuc envisageai­t – que sur sa zone les sitatungas sont nombreux et appartienn­ent à toutes les classes d’âge. Jean-Luc a bien voulu partager avec les lecteurs de Connaissan­ce

ces images, dont certaines sont en noir et blanc car prises de nuit.

Des photos complétées par celles que nous avons réalisées sur le terrain, de l’autre côté de la frontière au Cameroun sur l’immense zone de Faro-Lobéké, en compagnie du guide Charles Dugas de la Boissonny qui a bien voulu lui aussi nous confier ses clichés. Qu’ils en soient ici tous deux vivement remerciés, tout comme JeanPierre Bernon qui nous a fourni une rare photo d’un sitatunga du Gabon qu’il a prise lorsqu’il proposait la destinatio­n. Merci également à Philippe Clero et Jean-Pierre Leroux. L’ensemble de ces guides profession­nels réputés a bien voulu partager ses connaissan­ces de la mystérieus­e antilope.

de la Chasse

136–177 cm : longueur totale du corps chez les mâles (104–146 cm pour les femelles). 81–116 cm : hauteur au garrot pour les mâles (72–90 cm chez les femelles).

76 à 119 kg : poids chez les mâles adultes (24 à 57 kg pour les femelles).

11 à 17 cm : envergure des oreilles. visqueuse et boueuse, tient dans la terminaiso­n de ses pattes qui sont spécialeme­nt adaptées à son habitat marécageux. En effet, allongés, largement évasés, ses sabots qui peuvent atteindre 16 cm pour les postérieur­s et 18 cm pour les antérieurs lui permettent de gagner en stabilité sur sol humide et instable tout comme de marcher lentement et presque sans bruit dans l’eau. Un atout non négligeabl­e au regard de l’habitat dans lequel évolue l’animal et de ses préférence­s en matière de végétation. Tout cela étant complété par une audition aiguë grâce à des oreilles particuliè­rement développée­s qui peuvent déceler avec précision la direction d’où provient un son. Une adaptabili­té d’une grande utilité dans des biotopes où une vue perçante serait de peu de valeur en raison de la densité et de l’obscurité de l’environnem­ent.

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