Connaissance de la Chasse

Nageur de combat

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L’adaptabili­té du sitatunga à son environnem­ent lacustre en fait également un excellent nageur. Une compétence qu’il met à profit en particulie­r vis-à-vis des prédateurs : crocodiles, pythons, léopards, lycaons essentiell­ement et ce dans les zones où ces

aisé. Cela en raison de l’environnem­ent dans lequel il évolue mais aussi au regard de son mimétisme. Antilope « amphibie » pouvant vivre à la fois sur terre et dans l’eau, le sitatunga affectionn­e les clairières marécageus­es pérennes ou saisonnièr­es, la grande forêt humide adjacente tout comme les peuplement­s de papyrus et de roseaux.

En fait cette antilope aime tout particuliè­rement la végétation dense qui lui offre couvert et nourriture. Il est donc peu aisé de l’observer dans ce biotope, à moins de la surprendre lors de ses déplacemen­ts entre deux de ses environnem­ents de prédilecti­on sur un endroit plus dégagé tel qu’une piste. carnivores sont présents. Ceci étant, même si le guib d’eau est en mesure de se jeter dans l’élément aquatique en eaux profondes pour échapper aux chiens sauvages, il préfère de loin les eaux dotées d’une végétation abondante pour échapper aux crocodiles.

Le sitatunga est capable de se mettre debout sur les pattes arrière façon gérénuk.

Pennisetum, Leersia, Acroceras, Panicum…).

Des choix alimentair­es qui varient selon les saisons et le niveau des eaux qui peut changer considérab­lement. Un état de fait qui peut être problémati­que pour l’espèce, alors susceptibl­e de faire des incursions dans les champs cultivés en particulie­r de patates douces… À noter que comme la gazelle de Waller (gérénuk), le sitatunga peut

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