White & Black
Caroline Basuyau
« Le tigre ». Acrylique sur toile, 80 x 160 cm. L’animal sans un espace défini ne peut se mouvoir, c’est cet environnement que l’artiste cherche à construire, par le cloisonnement, par les jeux d’ombre et de lumière, par le carambolage des couleurs. Pas de lignes de fuite, mais une perspective subliminale créée par les motifs, les aplats et les transparences, plus une tentative de représentation originelle de la nature.
Michel Charrier
Vue peinte d’une propriété, sur commande (1/3). Papier aquarelle, 70 x 100 cm.
Le noir et blanc est la façon de peindre de l’artiste Michel Charrier. Le propriétaire de cet attachant domaine lui a commandé les vues du château et de son parc sous la neige selon les quatre points cardinaux avec les grands animaux sauvages que l’on y rencontre. L’oeuvre est une interprétation contemporaine, tout en s’inscrivant dans la tradition de faire peindre les vues d’une propriété que l’on aime.
Franck Maës
« Le Dieu Lion ». Huile, 60 x 50 cm.
Né à Brazzaville, Franck Maës a passé son enfance et une partie de son adolescence au Congo, au Cameroun et au Kenya. Au travers de ses tableaux, il témoigne et cherche à faire partager sa passion pour ces animaux superbes et ces peuplades aux coutumes restées authentiques. Plutôt enclin à réaliser des tableaux très colorés, il nous offre ici un lion extrait de sa série « La Femme et l’animal », davantage en sobriété.
Étienne Van den Driessche
« Latérite ou l’Âme de l’Afrique ».
Acrylique sur toile, 100 x 73 cm.
Privé d’expositions suite au contexte sanitaire, Étienne Van den Driessche publie depuis un an ses « Carnets de confinement » sous forme de dessins humoristiques, à retrouver quotidiennement sur sa page Facebook. Mais il ne délaisse pas pour autant ses chers pinceaux, la preuve ici avec « Latérite », l’une de ses toutes dernières oeuvres. Pour cet amoureux de l’Afrique, elle est peut-être loin des yeux, mais toujours près du coeur.