Au réveil.
On se laisse envoûter par l’univers poétique d’Andrea Balency qui mélange pop, électro, dubstep et r’n’b sur un premier EP plein de promesses, « Walls » (Bataille). À 22 ans, cette auteurcompositeur franco-mexicaine, avec sa voix mutine qui colle à ses compositions oniriques, a déjà fait les premières parties de James Blake et d’Au Revoir Simone. M.I.A. Le trublion du rap british aux couleurs world-électro enflamme les Eurockéennes de Belfort, en compagnie de Skrillex, Shaka Ponk, Brodinski et Jagwar Ma. Une dégaine de folie, un goût pour les expérimentations, celle qui avait fait un doigt d’honneur au Super Bowl – qui pourrait lui coûter 16 millions de dollars – vaut le détour. Le 5 juillet.