4 avril 2012
Je pousse mon premier miaulement. Une langue râpeuse me débarbouille. Je localise une source de liquide chaud et nourrissant. Un être assez encombrant, à peu près de ma taille, tente de m’en interdire l’accès. Des sons parviennent à mes oreilles : « Laisse-la donc, Pokey ! » « Et elle, comment on va l’appeler ? » « Sauce Tardare ! J’adore la sauce tardare ! » TarTare, avec un T, bande d’ignares. Mais trop tard. Je suis baptisée : Tardar Sauce. Un comble quand votre humaine exerce la profession de serveuse mais ça, je ne l’apprendrai que plus tard.