Étoile filante : Vies et mort de Vince Taylor de Fabrice Gaignault
Il est passé comme une comète sur la planète rock française, Brian Maurice Holden venu d’Angleterre qui se faisait passer pour un Américain du nom de Vince Taylor. Sur son passage, les femmes s’évanouissaient, les hommes un peu aussi, et Johnny Hallyday avait du souci à se faire. Il traversait la vie dans une poussière d’étoiles, embuée d’alcools et secouée de violence. C’était trop, c’en était trop : Vince Taylor s’est cramé, et même Brigitte Bardot quand il l’a appelée a répondu : « Je ne suis pas un hôpital psychiatrique. » L’auteur aime ces destins, ces losers magnifiques, Vince Taylor est parfait. (Fayard, 226 p., 18 €)