Cosmopolitan (France)

Martine avec Lucille chez Lucille Brunette : le maquillage, c’est une question de tour de main

-

Lucille Brunette (oui, c’est son vrai nom) est une des plus célèbres maquilleus­es de studio. Elle vient d’ouvrir son salon à Paris, où elle reçoit individuel­lement pour des leçons de maquillage. J’arrive avec TOUS mes produits : un fond de teint et une poudre légère. Elle, de son côté, ne sort rien de sa caverne d’Ali Baba. Pourtant, des produits, elle en a à gogo. « Mais quand on en met trop devant nous, on est perdues. » Elle s’étonne que je n’aie qu’un vague pinceau pour passer ma poudre. « On n’écrit pas bien avec un mauvais stylo. » Elle est catégoriqu­e : il faut investir. Un pinceau blush en poils de poney, un pour les joues en poils de chèvre, un pinceau pour dessiner au ras des cils en poils de martre… La pro reprend le dessus et voit bien que de toute façon, nous, on va aller chez Hema et acheter du synthétiqu­e. « C’est parfait. » Et je n’oublie pas de les laver une fois par mois avec du shampooing. On commence. J’apprends que le produit ne se met jamais directemen­t du tube au pinceau. On le pose d’abord sur le dos de la main… et on s’en sert comme d’une palette. On fait ses mélanges dessus, on dose ce qu’on veut mettre. J’apprends que l’anticernes est mon meilleur ami. Moi je n’en utilise jamais, sous prétexte que ça ne se met que sous les yeux et que dès que tu les plisses il y a tout le produit qui rentre dans les ridules… « C’est avec ça qu’on cachera un bouton. Pas avec le fond de teint ! » J’apprends que pour poser le fond de teint, on tra-

Newspapers in French

Newspapers from France