Cosmopolitan (France)

Il n’y a qu’à Cosmo

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Erreur sur la personne

J’ai la pression : aujourd’hui, Maïlys m’attend au resto pour me présenter ses parents. Je passe deux heures à me préparer : barbe, cravate, chemise, OK. En entrant dans la salle, j’aperçois Maïlys et une dame de dos qui a la même coupe de cheveux. Je me compose une tête de gendre idéal et débarque avec mon ton le plus aimable : « Bonjour Madame ! » Je m’apprête à enchaîner sur « Maïlys m’avait caché qu’elle avait une maman aussi jolie ! » , quand je remarque les visages consternés. Maïlys m’avait surtout caché que son père avait de longs cheveux bruns et que sa mère nous rejoindrai­t pour le dessert.

Marc, 30 ans

Fiasco tout choco

Avec Faustine, ça ne fait qu’un petit mois que ça dure, mais c’est du sérieux : elle veut que je l’accompagne au mariage de son ami d’enfance. Pour marquer le coup et la remercier de sa confiance, j’ai décidé d’improviser un cadeau de mariage. Je suis élève chez un maître chocolatie­r et je passe plusieurs soirées à peaufiner un tableau en chocolat dont les mariés se souviendro­nt longtemps : cadre en chocolat au lait, robe de mariée ciselée dans le meilleur des chocolats blancs et le message en éclat de noisettes : « Félicitati­ons à Antoine et Gabrielle ». J’en ai bavé, mais le résultat est magique. Le jour J, je dévoile le tout avec un grand « Tadaaaa » . Silence. Puis Faustine m’explique : « C’est un mariage gay : Gabriel ne prend qu’un L. Et je suis sûre qu’il n’aura pas de robe blanche… »

Siméon, 24 ans

Léo, 22 ans

Un train de retard

Fatou et moi sommes fauchés : quand on part ensemble en weekend, c’est avec le train le moins cher, celui de 5 heures du matin. D’ailleurs là, je somnole dans le train pour Cherbourg en attendant que Fatou arrive de sa lointaine banlieue. J’ouvre un oeil pour voir, panique : mon train démarre et pas de Fatou à l’horizon. Impossible de partir sans elle ! Je bondis et, bravant les interdits, je tire sur le signal d’alarme. Ça résonne dans tout le train, mais pas un seul coup de frein. Normal : c’est le train d’en face qui partait, pas le mien. J’ai demandé l’arrêt d’un train à quai. Ça m’a coûté un PV quand même.

Trop poli pour être honnête

Les parents de Charlotte sont très, très à cheval sur la politesse. Du coup, à chaque repas de famille, je suis stressé, j’en fais des tonnes et je multiplie les « puis-je me permettre de » et autres « merci infiniment ». Je ne m’en sors pas trop mal jusqu’à mon « Excusez- moi, Claudine, pourriez-vous me faire passer du jambon ? » Regard de la belle-mère : « Du jambon comment ? » Écarlate, je bafouille : « Du jambon s’il vous plaît. » Tout le monde éclate de rire : « Détendez-vous, Jérémy, je voulais dire : du jambon cru ou cuit ? »

Jérémy, 26 ans

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