Cosmopolitan (France)

Camille

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Quand une de mes meilleures amies se marie, je demande si je peux venir avec Yarel. Pour ma bande, s’il m’accompagne, ça veut dire que c’est du sérieux. Or je connais trop les emballemen­ts d’une rencontre qui commence super bien. J’en sors juste : un garçon a priori génial, qui m’avait même soufflé un « Je t’aime » une nuit… avant de disparaîtr­e de ma vie sans me donner de nouvelles. Donc je ne veux plus me presser. Mais pendant le cocktail, mes potes me parlent en mode « vous », et je sens bien leurs regards pleins de sous-entendus quand je prends leurs bébés dans les bras. Du calme ! Depuis le mariage, je sors sans Yarel, histoire qu’ils l’oublient un peu. Quand on me demande où il est, je réponds « il avait une soirée » sans préciser que je le rejoins après. Je reste évasive et me garde bien de dire qu’on a prévu de passer trois jours au bord de la mer en tête à tête… Je veux vivre mon histoire sereinemen­t. Je ne me promène pas avec un gyrophare sur la tête où clignote « Je veux me caser, je veux me caser ». Je n’en suis pas là. Je sais que mes amis ne veulent que mon bien, mais je freine des quatre fers car cette pression, Yarel va la sentir aussi.

Depuis trois mois avec Antoine

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