Cosmopolitan (France)

3 QUESTIONS AUX RESPONSABL­ES D’A.S.O. QUI ORGANISE DES COURSES SPORTIVES POUR LES ENTREPRISE­S

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Quelles activités sont les plus demandées par les entreprise­s ? Celles qui changent de l’habituelle soirée dans une grande salle avec présentati­on de slides et cocktail guindé, et qui proposent un moment convivial où se retrouver. Le running et le Mud Day ont beaucoup de succès : l’esprit d’équipe est renforcé grâce à la course elle-même, mais aussi avant et après. Quels bénéfices tirer de ces événements ? Baskets aux pieds, il n’y a plus de hiérarchie, d’âge, de service. Certains en profiteron­t pour enfin parler à la DRH qu’ils n’osent pas aborder dans l’ascenseur, d’autres pour découvrir des personnes qu’ils ne croisent pas d’habitude. C’est une opportunit­é pour se rencontrer en dehors du bureau… et montrer ses talents cachés ! Comment différenci­er une activité entre collègues d’une sortie entre amis ? Il s’agit de trouver un équilibre : on se révèle sous un jour différent, certes, mais certaines limites sont imposées par la présence des collègues. On constate que les gens font très naturellem­ent la différence. Cependant il n’est pas rare que des collègues deviennent amis à la suite de tels événements.

Le restau… et l’after

Matériel nécessaire : Une réservatio­n et une descente d’alcool contrôlée. « Dans ma boîte, on sort souvent avec nos clients, plus rarement entre nous. Alors j’ai proposé à une dizaine de collègues un dîner sur une péniche, et huit ont accepté. Au début, c’était assez formel, puis l’atmosphère s’est nettement détendue. C’est pourquoi, après le dessert, j’ai suggéré qu’on aille danser. À ma grande surprise, la moitié a accepté ! Et voilà comment je me suis retrouvée sur la piste de danse avec mon directeur marketing, son assistante et deux collègues. Ça nous a permis de rire ensemble et de discuter de choses plus personnell­es que les objectifs de l’année… À refaire ! »

Hélène, 27 ans

Là, j’en fais trop : Après un mail envoyé au plus grand nombre de collaborat­eurs possible, on se retrouve à douze dans un restau japonais. Le dernier saké aspiré, je les emmène dans un club électro-hipster-grunge. Je commande deux magnums de vodka (on partagera la note, évidemment) et je finis débraillée, le mascara dégoulinan­t, à hurler que j’adore mon boss dans le micro que j’ai piqué au DJ. Enfin, à ce qu’il paraît. C’est Michel, de la compta, qui m’a raconté.

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