CD
AU RÉVEIL. Avec ou sans Roméo, Juliette Armanet chante l’amour et le bonheur à portée de main. Un univers chic et mélancolique qu’elle dessine d’une voix haut perchée. Pourtant, cette ex-journaliste qui a grandi en banlieue parisienne dans une famille de mélomanes est aussi une fille joyeuse, qui fait twerker son ultra moderne solitude sur un tempo disco. « Petite Amie » (Barclay). DANS LE BAIN. On se laisse emporter par la voix suave d’Alexandra Savior, poétique et fantasque. Cette Lana Del Rey de 21 ans s’est mise à écrire à 14 ans. Trois ans plus tard, Courtney Love, bluffée par une reprise sur YouTube, lui prédit un grand avenir. À l’écoute de ce premier opus poprock, arrangements barrés et voix désabusée, on est d’accord. « Belladonna of Sadness » (Columbia). AU LIT. Entre Gainsbourg et Biolay, Daprinski fait mouche. Romantisme garanti avec ce premier album somptueux, qui célèbre l’amour dans tous ses états. Accompagné de la chanteuse Shan Jiang, cet auteur-compositeur offre une pop sophistiquée, qui fait tourbillonner les violons et vibrer les pianos. Ses « Chorégraphies de l’ordinaire » (Alter K) apportent un peu d’extraordinaire. F.T.
100 % Afrique