Cosmopolitan (France)

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outils à présenter, plus on est à l’aise pour se vendre, plus on est efficace dans sa recherche.

ON PARLE DE SON PROJET D’abord avec les gens concernés : notre employeur actuel ou notre référent chez Pôle Emploi. Ensuite avec un maximum de personnes : amis, famille, anciens copains de classe, followers… Plus on active de réseaux, plus on a de chances que notre profil et nos envies arrivent aux bonnes oreilles.

ET SI ÇA NE MARCHE PAS ? Votre formation n’est pas acceptée, vos entretiens ne donnent rien, ça ne décolle pas en free lance… Il arrive parfois que vos envies ne soient pas réalisable­s. En tout cas pas immédiatem­ent. Que faire alors ? Il existe en France de nombreux organismes pour vous accompagne­r :

pole-emploi.fr pour faire le point sur vos droits et les aides existantes.

opacif.fr pour financer votre congé individuel de formation (CIF).

unedic.org pour demander une aide à la création d’entreprise.

apec.fr pour vous accompagne­r si vous êtes cadre.

bilandecom­petences.fr pour trouver un centre agréé près de chez vous. prise, du temps et de la liberté en bonus. Je revis. Free lance, je pose désormais mon ordi n’importe où pour travailler. Quand mon mec a une opportunit­é à Londres, on n’hésite pas une seconde. Sur place, je crée le blog freelancel­ife. eu, pour aider d’autres gens à se lancer.

Et si j’avais besoin d’évoluer ?

Votre métier vous plaît, mais vous stagnez. Parce que vous n’êtes pas assez qualifiée, parce qu’il n’y a pas d’opportunit­és à saisir ou parce que vous n’osez pas demander. C’est comme si vous étiez bloquée dans la saison 1 d’une bonne série, certes, mais dont vous connaîtrie­z tous les épisodes par coeur. L’exemple de Yulia, 32 ans : « J’ai fait une formation » Je travaille à l’accueil d’une entreprise. J’aime le contact avec les gens, l’ambiance sympa entre collègues… Mais au bout de six ans dans la même boîte sans bouger, je me décourage. Le déclic : Lors de mon entretien annuel, mon employeur est clair, il n’existe pas d’évolution sur un poste comme le mien. « Mais pourquoi ne pas réfléchir à une formation ? » Comment je m’en sors ? Les jours suivants, je creuse sur internet et je découvre la VAE, le DIF, le CIF… Des formations plus ou moins longue durée, pour faire reconnaîtr­e ses acquis, se perfection­ner ou se réorienter... J’apprends qu’avec mon BTS de comptabili­té, je peux prétendre à un poste de gestion administra­tive du personnel dans un service RH. Je ne sais pas exactement ce que c’est, mais une amie de ma mère bosse dans les RH. Je l’appelle et quand je raccroche, je suis convaincue d’être faite pour le job. Il existe une formation de 140 heures dans ma région et j’expose mes motivation­s à mon chef. Trois mois plus tard, je redécouvre le plaisir d’apprendre dans une salle de classe. Avoir un vrai projet en tête, ça change tout ! Les cours me passionnen­t, je rencontre des gens au parcours inspirant et j’ai un bon contact avec Damien, un intervenan­t de la formation. Quand je réintègre ma boîte, je m’attends à changer de poste tout de suite, mais le boss calme ma joie : pour le moment, il n’y a pas de poste dispo aux RH. Quand Damien me fait suivre une annonce pour un poste ailleurs, je n’hésite pas. Le bilan. Il y a trois mois, je n’aurais jamais imaginé changer de boîte, et pourtant, je suis heureuse d’avoir osé. Et d’avoir augmenté mon salaire de 20 % par la même occasion !

Et si je m’étais trompée de voie ?

Vous réalisez, alors que vous manipulez des chiffres et des tableaux Excel toute la journée, que vos mains développen­t une allergie à la calculatri­ce et vous supplient de les enfoncer dans la terre, pour y planter des graines de potiron. L’exemple de Fanny, 27 ans : « Je suis partie au bout du monde pour me trouver » J’ai le parcours parfait de la bonne élève : bac avec mention, prépa, école de commerce. À la clef, un poste de responsabl­e webmarketi­ng avec un gros salaire où je ne compte plus mes heures. J’ai enfin atteint ce pour quoi je me suis préparée toute ma vie, et pourtant, mon moral est au même niveau que mon envie d’aller bosser : à zéro. Le déclic : Je tombe malade et je suis arrêtée trois semaines. Un message de mon corps ? Quand je reprends le boulot, c’est une évidence : je ne suis pas au bon endroit. Comment je m’en sors ? Six mois plus tard, on me fait une offre à la fin de mon CDD, je la refuse. Mon copain termine son contrat deux mois plus tard et après des soirées à rêver sur les sites des compagnies aériennes, on quitte tout pour la Nouvelle-Zélande, avec juste de quoi louer une voiture sur place. On y reste un an ! Je fais des petits boulots, des belles rencontres et je découvre d’autres manières de penser, en dehors du moule dans lequel je me suis construite. Je réfléchis à la suite : qu’estce que je sais faire d’autre que le webmarketi­ng ? J’aime écrire – je tiens un blog depuis quelques années – et je me suis formée par passion aux produits de beauté et de santé bio et naturels. D’ailleurs, quand je poste des recettes de beauté maison sur le blog, ça plaît beaucoup. Il y a un truc à creuser… Le plus dur quand je rentre à Bordeaux, c’est d’expliquer à mes proches : je vais développer mon blog et tenter d’en vivre. Ils pensent que le

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