Cosmopolitan (France)

Peut-on rester fraîche et jolie dans un avion?

Là est la question.

- Par Emmanuelle Lannes. Photo Romin Favre.

Que le vol dure deux ou douze heures, il y a toujours moyen de rester impec et de se sentir bien.

UNE PEAU NICKEL À CONDITION DE S’HYDRATER

À l’aéroport, le taux d’humidité est de 50 %. Quand on entre dans l’avion, il passe à 20 %. Deux heures plus tard, il tombe à 10 %, soit les conditions climatique­s du désert. Bref, après trois heures de vol, on a la peau qui tire. Plans anti-sèche :

Avant d’embarquer.

La veille du départ, on se fait un masque hydratant pour recharger la peau en actifs. Et le jour J, on ne se maquille pas.

En vol. On emporte avec soi un soin tout simple (pas plus de 100 ml) et plus riche que celui qu’on utilise habituelle­ment : une crème au lieu d’un fluide, un baume au lieu d’une crème. On l’étire tout autour des yeux et dans le cou. On complète cette super hydratatio­n en buvant un gobelet d’eau plate par petites gorgées toutes les heures.

LE REGARD FRAIS À CONDITION D’EN PRENDRE SOIN

L’air est sec, limite subsaharie­n, et la microcircu­lation fonctionne au ralenti. En peu de temps, ça fripe, ça gratte, ça rougit. Plans anti-fatigue :

Avant d’embarquer. Zéro mascara (on vous aura prévenues), ni fards à paupières, trop irritants. On glisse dans une trousse un masque avion, des patchs hydratants et des lunettes de soleil pour l’arrivée.

En vol. On pose les patchs sous les yeux quand tout le monde dort. Et si l’air est saturé de poussières irritantes, on apaise avec quelques gouttes de Sensivisio­n puis, cinq minutes après, avec de l’Hylovis pour réhydrater. Super efficace.

UN CORPS LÉGER À CONDITION DE NE PAS ABUSER

Ventre plat, jambes légères, dès l’avion on peut déjà se sentir en vacances. Plans anti-« balloon » : Avant d’embarquer. Quatre heures avant le décollage, exit les sodas et l’alcool. On remplace toutes ces bulles par une ou deux tisanes jambes légères, blindées en vigne rouge, ginkgo ou marron d’Inde. Ensuite, on préfère des vêtements amples qui ne serrent ni à la taille ni aux chevilles pour ne pas couper la circulatio­n sanguine. On pense à prendre avec soi des mandarines, une poignée de noisettes ou d’amandes, et un peu de chocolat noir si on est sujette au mal au coeur.

En vol. On pulvérise sur ses jambes, de bas en haut, un spray mentholé anti-jambes lourdes. Et, si on dépasse les quatre heures, on marche le plus souvent possible, cinq minutes minimum toutes les deux heures, pour stimuler le retour veineux. En cas de fringale, on pioche dans notre en-cas maison plutôt que de redemander du pain ou un dessert. Merci à Cyrille Telinge, Novexpert, et Lionel de Benetti, cosmétolog­ue.

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