#grandeflemme
Rythmé par le chant du ressac et la vague qui claque à intervalles réguliers, le concert des oiseaux a commencé. Le passereau parle à la fauvette ou l’inverse. À travers les lattes disjointes du volet, le premier rayon. Je me lève sur la pointe des pieds, je descends l’escalier sans faire craquer les marches, je traverse la cuisine sur les tomettes encore fraîches et j’appuie sur le bouton de la cafetière. Dehors, les chaises longues sont encore nues, le hamac pendouille, seuls les feuillages sont animés. J’ouvre délicatement la porte. Après avoir posé le long coussin sur le muret je m’installe. Je n’ai rien, ni livre, ni portable, ni journal, rien, juste ma tasse de café et du pain. Devant moi, la mer et les premiers surfeurs. Huit petits points disparaissent, réapparaissent, augmentent, passent à dix peut-être onze. Je mords dans la tartine, et je reprends une gorgée de café. Et si c’était ma seule action de la journée ? Le reste de l’année, j’apprécie l’effort, mais l’été, il ne faut pas trop m’en demander (p. 98). Vous aussi, vous comptez passer vos vacances à chiller sur un transat plutôt qu’à transpirer derrière les fourneaux ? Allez vite p. 102, puis enfilez vos tongs hors d’âge, un short, une tunique… ce que vous voulez. Cet été, plus on s’en fout, plus on profite, p. 93. Joyeuses vacances à toutes, et promettez-moi une chose : n’en fichez pas une rame !