J’accepte l’aide d’autrui
C’est pas tant que je veuille tout maîtriser, mais je préfère les serviettes de toilette pliées en trois plutôt qu’en quatre, parce que ça se range plus facilement. Je ne suis pas orgueilleuse, mais je suis juste assez costaude pour porter six packs de lait jusque chez moi. Et puis franchement, c’est plus simple de faire le café soimême que d’expliquer à quelqu’un comment se servir de la machine. Ça, c’est toute l’année. Mais cet été, je fais relâche et j’accepte l’aide d’autrui, voire je paie pour l’obtenir : le service bagages de la SNCF qui me livre mes valises, la baraque à frites qui cuisine mes repas, le gars de la supérette qui monte mes courses. Et pour les réclamations, je peux déléguer avec le site Airhelp qui, moyennant commission, obtient le remboursement de mes billets en quelques clics. Principal obstacle : L’argent, bien sûr. D’autant que pour le gagner, faut faire des efforts. Décidément, on ne s’en sort pas.