… mais pas trop non plus
Un sexto, c’est comme un baiser dans le cou – s’il est trop long, la chair de poule disparaît. Il faut jouer sur la spontanéité, l’envie dévorante, la surprise : on lui décrit comment on est habillée (ou dévêtue), on glisse quelques allusions, on lui parle des endroits où l’on aimerait le sentir… Les textos de cinquante lignes et les descriptions interminables, c’est sympa si on se lance dans la new romance, mais côté excitation 2.0, ce n’est pas l’aphrodisiaque le plus efficace. Si on se la joue Marcel Proust, on partira vite à la recherche du plan perdu.
Impatient de ta bouche, de ton corps et de t’aimer…* *Copyright Claude Debussy à Lilly Texier. Je veux sentir la fermeté du sillon de ton index, piqué de taches de rousseur et gravé à jamais de la coupure infligée par ce cutter le jour de tes 11 ans, à Aix-en-Provence… Je veux qu’il glisse le long de mon ventre, qui sentira le gommage à la noix de coco (et qui a perdu une taille de jean depuis janvier, soit dit en passant).