Cosmopolitan (France)

Faites vos comptes !

Maintenant que vous avez découvert votre profil, une de ces méthodes

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« C’est quand déjà, la réu avec Lopez ? », vous demande un collègue pour la troisième fois. « Tu me rediras l’heure du dîner chez Ju ? », vous glisse votre mec avant de partir. C’est fou comme les gens ont tendance à vous considérer comme un agenda vivant, parfois même avec une fonction GPS intégrée : « Je l’ai garée où la voiture ? » Bon, c’est vrai que vous avez toujours les réponses aux questions des autres. Le problème, c’est qu’à force de vouloir tout contrôler, vous avez habitué votre entourage à ne plus être aussi attentif qu’avant : ils savent que près d’eux une fille super concentrée (vous) pourra leur faire un petit rappel en cas de besoin. Alors que vos proches sont persuadés d’en faire autant que vous, ils ne réalisent pas la fatigue et le stress d’un cerveau en constante surchauffe… Et le jour où vous osez vous plaindre, on vous répond : « Hey, ho ! ça va, tu bosses pas à l’usine non plus ! » Raaa(ge). En 2018, allégez votre esprit en faisant le bilan de votre charge mentale. En 2018, allégez vos attentes en pratiquant le lagom. La définition du bonheur est à chercher chez nos amis suédois, qui pratiquent cette méthode. Ce terme local, qui signifie « ni trop, ni trop peu », s’applique à tous les domaines de la vie : la déco, la mode, la consommati­on, le travail… car assurer dans tous les domaines, c’est impossible. Demandez à votre copine qui a un job en or à quoi ressemble son appart. Ou à la mère parfaite à quand remonte son dernier looping sous la couette. Être lagom, c’est accepter de ne pas être la meilleure, c’est cesser de vouloir prouver sa valeur auprès des autres. Reconnaîtr­e que même si vous n’aurez jamais le compte en banque de Jessica Alba ou les milliers de followers de votre copine influenceu­se, vous êtes heureuse en fait. Et ça, ça force l’admiration de votre entourage. À lire : « Le Livre du lagom », d’Anne Thoumieux, éd. First.

Vous avez un maximum de

Ce qui vous pèse : vous allez trop vite. « Je te rappelle. » Vos amis ont l’habitude de vous entendre prononcer cette phrase. Quand vous n’êtes pas en double appel, vous prenez vos places pour être la première à voir Juliette Armanet à la Cigale, vous testez un cours d’aquabiking ou un nouveau bar à vin… Quand vous vous posez enfin en tête à tête avec une amie, les vibrations de votre téléphone vous empêchent d’être complèteme­nt concentrée sur le récit de sa rupture. Mais vous compensez avec un gros hug au moment de la quitter. Dans cette course effrénée, vous oubliez l’essentiel : profiter du moment présent et écouter vos envies profondes. En 2018, allégez votre rythme en mettant en place le «slow life». Le concept vous parle ? Ralentir ne signifie pas se laisser aller à la paresse, mais réorganise­r sa vie autour de ses priorités. Prenez un mois pour faire le point. Pendant chaque activité au quotidien, interrogez-vous : « Comment je me sens ici et maintenant ? Est-ce que cette activité me fait du bien ? Est-ce qu’elle m’apporte quelque chose de positif ? Est-elle détachée de tout stress ? » Notez aussi le nombre d’heures que vous accordez à chaque secteur de votre vie : amis, vie amoureuse, travail, séries sur Netflix… Vous réaliserez ainsi que vous perdez beaucoup de temps avec des choses qui ne comptent pas tant que ça. Deux pistes pour vous recentrer : déconnecte­r des réseaux sociaux et des écrans en dehors des heures de travail, et prendre le temps pour une activité créative et non virtuelle : jouer de la guitare, faire de la poterie… À lire : « Éloge de la lenteur », de Carl Honoré, éd. Marabout.

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