Cosmopolitan (France)

BEAUTE

L’huile, c’est vraiment bon pour mes cheveux? Là est la question.

- Par Emmanuelle Lannes. Photo Emmanuelle Hauguel. Réalisatio­n visuelle Dominique Évêque.

L’huile est ce qui se fait de mieux pour nos cheveux, elle conjugue à la fois protection, hydratatio­n et glamour. Le secret, en revanche, réside dans le mode d’emploi.

SOUS LE SOLEIL Nos cheveux sont naturels, voire blonds méchés

Leur problème : la déshydrata­tion express, difficile à récupérer, et l’effet petit poney. En ville, quelques gouttes d’huile antioxydan­te suffisent, on laisse les cheveux doucement se patiner sous les rayons du soleil. Et en vacances, quand on passe en continu du sec au mouillé, on adopte une huile waterproof avec filtres solaires.

Nos cheveux sont colorés en roux, chocolat ou café

Leur problème : les UV qui dénaturent et oxydent la couleur. Ici, on ne transige pas, c’est SPF UVB/UVA et mention « waterproof » obligatoir­es.

Dans les deux cas : Jamais sur cheveux mouillés car, gorgés d’eau, ils n’absorberai­ent pas le soin. L’astuce de pro : on travaille l’huile avec une brosse en poils de sanglier pour qu’elle pénètre bien.

À LA FRAÎCHE

De la même façon que la peau, après une journée de plein air, a besoin de douceur et de soins apaisants, les cheveux sont également en demande. L’incontourn­able ? Le bain d’huile.

Le bon choix : Lavande pour apaiser le cuir chevelu échauffé, macadamia pour sa grande affinité avec les protéines du cheveu, coco, blindé en acides gras essentiels pour le cuir chevelu, argan ou coprah pour la souplesse du cheveu... Mode d’emploi.

Cheveux fins : On applique l’huile avant le shampooing, en très petite quantité. Plus ? Ils risqueraie­nt de rester filasse un bon moment. On patiente 20 minutes minimum.

Cheveux normaux à super frisés :

En cataplasme des longueurs aux pointes, sans toucher aux racines. Ensuite, foulard à la pirate, pour l’effet chaleur douce. On compte 1 heure, puis shampooing hydratant.

Dans les deux cas : Mieux vaut un bain de soin d’une heure, tous les deux jours qu’une nuit totale sous un casque d’huile, une fois de temps en temps. C’est la régularité qui compte.

À LA NUIT TOMBÉE

Deux choix s’ouvrent à nous : l’effet gominé et no gender ou le style glowy, entre Kardashian et Hadid. Le wet look : Une huile végétale qu’on applique généreusem­ent. Ensuite, on balance tous les cheveux en arrière et on se dessine une raie basse au peigne à larges dents. Le Barbie style : On mise sur des huiles sèches à l’effet vinyle, enrichies de silicone.

Dans les deux cas : Quand on rentre de notre dolce fiesta, on s’occupe de nos cheveux. Huile végétale ? On lisse ou on tresse les cheveux et on les rince avec une base lavante douce le lendemain. Huile sèche ? On brosse, au moins trente fois, tête en bas, pour éliminer les résidus de silicone. Merci à Sylvie, soigneuse chez Leonor Greyl ; Éric Dechoux, directeur du salon Le Sens du Cheveu (Paris 1er), et Delphine Courteilll­e (Paris 1er).

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