Cosmopolitan (France)

À vos calculette­s!

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Vous avez une majorité de

L’amour d’été qu’il vous faut: celui qui vous fera rêver. Qu’il écrive, dessine, photograph­ie, joue d’un instrument ou rien de tout ça, vous voulez un homme qui vit dans sa bulle et vous y entraîne. Vous aimez qu’on vous étonne, vous voulez de longues discussion­s au coucher du soleil… Votre souhait : une histoire digne d’un film romantique. Les mecs qui vous parlent météo et traces de bronzage, très peu pour vous : votre target a un peu la tête dans les nuages et beaucoup d’imaginatio­n. Avec lui, vous parlerez de vos rêves, de ce qui vous tient à coeur… Cet amour de vacances sera passionnel, et vous aidera probableme­nt à faire le point sur votre vie et vos envies. Et il est où ? La question serait plutôt : il fait quoi ? Il dessine ou joue de la guitare sur la plage (méfiez-vous cependant des guitariste­s qui ne sortent l’instrument que pour

jouer « Wonderwall » en boucle, vous risquez d’être déçue), il écume le rayon livres à la maison de la presse… Mais c’est aussi celui qui regarde dans le vide à une table de resto, se réveille d’un coup et parle avec passion d’un sujet qui lui tient à coeur, renifle les fleurs en s’extasiant sur leur parfum – même si elles sont plantées à l’arrache sur un rond-point. C’est celui qui, devant un tableau ou une photo, reste immobile pendant des plombes pour étudier les coups de pinceau ou essayer de choper le reflet du photograph­e dans un détail… Bref, si on ne l’aime pas, il peut rendre assez vite dingue. La chasse à l’artiste est ouverte !

Vous avez une majorité de

L’amour d’été qu’il vous faut : celui avec qui vous serez comme chez vous. Vous êtes ce qu’on pourrait appeler une casanière trotteuse : vous adorez voyager, mais aussi vous sentir chez vous. Si c’était possible, vous emporterie­z votre grille-pain partout où vous allez. D’ailleurs, depuis qu’AirBnB est entré dans votre vie, vous avez des ailes. Cet été, vous rêvez d’un flirt cosy et romantique, vous voulez un autochtone qui vous baladera les yeux fermés, qui vous emmènera dans les spots inconnus des touristes… Et, pourquoi pas, troquer votre tente de camping contre une petite place dans son lit. Et il est où ? Votre flirt d’été habite ici. Vous pouvez donc rayer tout de suite le mec dont une carte Michelin dépasse de la poche du short. Il y a de grandes chances qu’il travaille, alors faites le tour des boutiques et des restos : ceux qui les tiennent vivent dans le coin, en général. Baladezvou­s au marché – un excellent moyen de découvrir les produits locaux. Côté plage, vous aurez de quoi faire si vous flânez autour de l’école de voile ou de surf : si vous êtes à Marseille, le beau mono de kite bronzé à l’accent olympien ne vient probableme­nt pas des Yvelines. Si votre local d’été ne bosse pas, vous pouvez le trouver au café du quartier ; c’est celui qui discute et se marre avec le patron. En résumé, gardez l’oeil ouvert pour repérer le mec qui a une attitude d’habitué où qu’il aille, l’oreille ouverte pour spotter l’accent local, et vous attraperez votre Pokémon en un seul lancer.

Vous avez une majorité de

L’amour d’été qu’il vous faut : celui qui vous donnera des envies d’ailleurs. Ce qui vous fait fondre, c’est entendre un homme lister le nombre de pays qu’il a visités. Votre flirt d’été de rêve, c’est celui qui a les poches pleines de miles. Qu’il soit roots à la « Into The Wild », barbe drue et sac plus énorme que votre dressing sur le dos, ou voyageur classe avec housse de costume sur le bras, ce qui compte, ce sont les tampons qui noircissen­t son passeport. Vous voulez écouter comment il a failli se faire charger par un troupeau d’éléphants en Namibie, le jour où il a déliré avec une tribu au Pérou, celui où il s’est étouffé sur une brochette d’insectes en Chine… Vous voulez passer du temps avec un mec qui a vu le monde, et qui vous le raconte. Et il est où ? Le Grand Voyageur a sans cesse des fourmis dans les pattes, alors pour le trouver, il faut ouvrir l’oeil. À son arrivée à l’hôtel, il traîne une immense valise ou plusieurs sacs, et tend sa carte de bus au lieu de sa carte Bleue au réceptionn­iste. Quand il ne visite pas la ville, il est au bureau de change, il fait ses machines à la laverie ou checke ses 10 000 photos à la terrasse d’un café, tôt le matin – parce qu’il est probableme­nt encore en jet lag. Sa montre n’est pas à la bonne heure et sa crème solaire semble venue d’un autre pays. En revanche, vous ne trouverez jamais votre aventurier dans les restos aux menus traduits en cinq langues, ni dans les attraction­s style grande roue, le bus à étage qui propose le tour de la ville… En gros, ce n’est pas un touriste. C’est un voyageur, un vrai. Prête pour l’aventure ?

Vous avez une majorité de

L’amour d’été qu’il vous faut : celui avec qui vous vous dépenserez un max. Avec votre énergie à revendre, c’est probableme­nt le seul qui pourra vous suivre ! Pour vous, les vacances, c’est fun, punchy et sans prise de tête. Les siestes l’après-midi après une nuit de quinze heures, très peu pour vous : vous ne dites pas non à un petit somme rapide, mais seulement si vous êtes totalement H.S. Et c’est justement ce que vous visez cet été ! Vous avez envie d’un mec avec qui épuiser toutes vos batteries, que ce soit en faisant du sport ou en sortant jusqu’au petit matin – avec les ébats torrides en case finale de votre jeu estival. Et il est où ? Votre flirt d’été, c’est celui qui ne s’assoit que pour reprendre sa respiratio­n ou boire son citrate de bétaïne le matin. Le reste du temps, vous le croisez transpiran­t sur son vélo, astiquant sa planche de surf ou prenant la direction de la plage à 6 heures du mat, un panier à moules au bras. Ben oui, votre hyperactif de rêve n’est pas obligatoir­ement un sportif qui exhibe ses tablettes à longueur de journée. C’est aussi celui qui prévoit une journée surchargée le lendemain et qui oublie de penser au déjeuner dans son planning, qui s’inscrit pour un semi-marathon alors qu’il n’a jamais couru de sa vie ou qui anime un club d’été pour enfants – soyons honnêtes, s’il peut gérer vingt gosses hystérique­s sans une perfusion de Redbull, votre K.O. technique est assuré. Allez traîner du côté du Club Mickey, cherchez un ballon dépassant d’un sac sur la plage, repérez celui qui connaît les videurs et les barmen par leur prénom en boîte, ou mettez votre réveil et partez à la pêche aux moules.

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