Cosmopolitan (France)

LA RÉPONSE

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Oui, on peut percer un bouton si on prend toutes les précaution­s d’usage, comme les pros en institut ou en cabinet médical.

1. ANALYSER LA SITUATION

Avant de percer, il faut cerner l’ennemi : le bouton est rouge feu ? Toujours sous la peau ? Il n’est ni mûr, ni prêt à être percé. Préparer le terrain : on fait tout pour l’exposer « à ciel ouvert » en appliquant sur l’inflammati­on une lotion stop-bouton à base d’acide salicyliqu­e. Légèrement exfoliante, elle permet de la faire évoluer en accéléré. Quelques heures, voire une nuit plus tard, le bouton est prêt pour l’interventi­on.

Les produits amis : Ces sticks, enrichis en agents antibactér­iens, couleur nude, qu’on applique en confettis avec la pointe d’un pinceau tout au long de la journée.

2. ANÉANTIR L’ENNEMI

On l’a toutes fait, à deux centimètre­s du miroir, les mains pas propres du tout : s’acharner sur le bouton. C’est non ! On risque d’étendre l’inflammati­on, mais aussi de déposer des bactéries sur la peau saine. S’inspirer du dermato : on ouvre les pores avec un disque de coton imbibé d’eau bien chaude. On stérilise une fine aiguille (de couture) avec la flamme d’une allumette, on appuie doucement sur la zone de conflit, puis on presse enfin le bouton du bout des doigts, lavés et désinfecté­s au gel antibactér­ien, et enveloppés dans une feuille de kleenex. La technique ? Presser en tournant autour du bouton pour éliminer les bactéries sans traumatise­r l’épiderme.

Les produits amis : Ces gels nettoyants, infusés d’actifs antibactér­iens, que l’on fait mousser sur le visage juste après, pour limiter l’apparition d’autres boutons. Ensuite, lotion asséchante ou goutte d’huile essentiell­e de tea tree, à déposer au coton-tige sur la zone d’interventi­on. Puis crème apaisante sur tout le visage – oui, même sur le bouton.

3. GÉRER L’APRÈS

Avant de se maquiller, mieux vaut laisser sécher la plaie au moins 15 minutes.

Copier les maquilleur­s pro : quand une petite croûte s’est formée, on tamponne la zone avec un coton-tige imbibé de fond de teint fluide, avant de fixer avec une poudre un peu plus foncée que la peau, pour diminuer le volume par effet d’optique.

Soigner la plaie : on se démaquille le soir à l’eau micellaire, mais pas au lait ou à l’huile, dont les corps gras décollent la croûte de cicatrisat­ion.

Le produit ami : Ce petit pois d’argile, mélangé à de l’eau pour former une pâte, qui apaise la peau et assainit la plaie, à appliquer avant de se coucher. Compter 48 heures pour que le vilain bouton soit éliminé.

Merci à Tata Harper, fondatrice de la marque du même nom, et à Lisa Legrand, maquilleus­e de studio.

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