LES SOLUTIONS DE REMPLACEMENT DE LA PILULE
L’avis de la gynéco, Joëlle Bensimhon :« Notre rôle est de nous adapter au souhait des femmes. On est là pour les écouter et leur donner nos conseils. Dans mon cabinet, j’ai un tableau avec tous les moyens de contraception que je présente à mes patientes avec leurs avantages et inconvénients. » LE DIAPHRAGME : Se glisse dans le vagin au contact du col de l’utérus pour empêcher le passage des spermatozoïdes mais il faut l’associer à un spermicide. LE STÉRILET : En cuivre, il est dépourvu d’hormones contrairement au stérilet hormonal. On peut tout à fait poser un stérilet aux femmes qui n’ont jamais eu d’enfants. La première réaction du corps est de repérer un objet étranger et de vouloir l’expulser, ce qui peut provoquer des douleurs. Mais elles ne durent que jusqu’à ce que le stérilet trouve sa place dans l’utérus. Et contrairement aux idées reçues, on peut prescrire un anti-inflammatoire avant la pose. LE PRÉSERVATIF a l’avantage d’être un contraceptif qui protège des MST, mais la matière peut diminuer le plaisir même s’il en existe des très fins aujourd’hui. Il ne faut pas oublier le préservatif féminin également. LE PATCH : Une sorte de timbre qui se colle sur la peau et diffuse des hormones dans le sang à travers celle-ci. Il faut le changer toutes les semaines durant trois semaines et la quatrième, les règles se déclenchent. Comme il contient des hormones, il a aussi des effets secondaires. LES MÉTHODES DITES NATURELLES : L’observation de la glaire cervicale, la méthode sympto-thermique… permettent d’identifier la période d’ovulation et ainsi éviter les rapports à ce moment-là. Mais attention, c’est loin d’être totalement fiable…