LEURS CONFESSIONS
PLAISIR SOLITAIRE
2 heures du mat, je rentre de soirée. Après quelques sextos échangés avec Solène, c’est décidé : elle me rejoint chez moi. Je lui donne le code, j’entrebâille la porte et je tape une pose lascive sur le canap, en caleçon. Soudain j’entends du bruit : « Papa, regarde ! » Les enfants du voisin m’admirent en slip dans le salon. Il est 8 heures, je me suis endormi : il faut croire que Solène ne s’est jamais pointée… Hugo, 27 ans
1 100 % TOC
Un mois après les vacances d’été, je suis déjà blafard. Pendant que je fais les courses, je tombe sur de l’autobronzant. J’achète ! Les jours suivants, je m’en tartine généreusement sur le corps et ça marche. À tel point que mon teint hâlé séduit une fille qui termine la soirée chez moi. Quand on se déshabille, elle rigole : « Ton verso est resté trop longtemps sur le grill. » Du dos jusqu’aux fesses, je suis blanc comme un bidet. Laurent, 30 ans
2 CONDUITE PIQUANTE
Le jour du permis, mes mains sont à 10 h 10 sur le volant et ma tête pivote toutes les deux secondes pour checker les rétros. Impeccable ! L’inspecteur me demande d’ouvrir la fenêtre. À tous les coups, une technique pour me déstabiliser. Mais ça ne prend pas. J’appuie sur le bouton, l’air frais s’engouffre dans la voiture suivi d’une… Oh mon dieu ! Une guêpe ! Je fais des à-coups, je zigzague, je crie au moniteur de la dégager tout de suite et finalement, je reste piéton. Lloris, 26 ans
3 L’HAIR DÉGOÛTÉ
La veille de mon entretien d’embauche, je prends rendez-vous chez le coiffeur. Même si on n’a jamais tenu une conversation, le patron qui parle chinois est super sympa. Ce que je veux ? Comme le monsieur derrière. Il jette un coup d’oeil et me dit : « OK. » Pendant qu’il s’active dans ma nuque, je bouquine. Dix minutes plus tard, tadam ! Il incline un miroir et j’aperçois le désastre : des petits trous partout. Il s’est inspiré du client de gauche, qui s’est fait tondre des signes tribaux. Le mien, celui auquel je faisais référence, a disparu. Damien, 31 ans
4 PAIEMENT REFUSÉ
De retour d’un déplacement pro, je rassemble les tickets de caisse pour dresser ma note de frais. L’enveloppe est envoyée au service gestion et je reçois un mail le jour même : « Vos dépenses seront bien remboursées, sauf celle-ci. » « Celle-ci » concerne un achat de 40 euros dans un sex-shop. Surexcité à l’idée de retrouver ma copine, j’ai craqué pour de la lingerie et des menottes. Le reçu a dû se glisser dans le tas. OK, je comprends, bien cordialement. Antoine, 29 ans