Cosmopolitan (France)

RITZ

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Une fois par mois je fais imprimer les photos de mon smartphone avec l’appli FreePrints. Jusqu’à 35 photos, les tirages sont gratuits, on ne paie que l’expédition, environ 5 euros, pas plus. Clara, 23 ans

Faire un gâteau avec du chocolat noir à pâtisser d’un grand chocolatie­r. Le chocolat des familles de Marcolini par exemple. Parfois j’hésite même à l’utiliser tellement il est beau. Sofia, 28 ans

Avoir un prof de yoga à la maison. Je le partage avec trois voisines rencontrée­s à la maternelle de nos enfants. On allait régulièrem­ent boire un café ensemble, souvent épuisées, en se disant que le yoga nous ferait du bien ! On a cherché un prof, et comme j’ai un grand salon, c’est chez moi qu’on se retrouve le jeudi matin, assez tôt. Puis on part bosser totalement requinquée­s. Virginie, 34 ans

Mettre 300 euros dans un manteau d’hiver. Payable en trois fois, et il est magnifique. Janice, 28 ans

Le sourire de mon fils quand je viens le chercher à la crèche. Il tend les bras vers moi, et plus rien n’existe. Justine, 32 ans

Pousser la porte d’une épicerie fine et m’offrir une très bonne moutarde, un très bon vinaigre, un très bon poivre, etc. Ça me coûtera toujours moins cher qu’une paire de Louboutin. Noémie, 27 ans

Abandonner mes enfants, mon mec, mes responsabi­lités et passer tout un dimanche au lit pour lire un livre en entier. C’était le cas dimanche dernier avec « Une odyssée » de Daniel Mendelsohn, un récit magnifique sur la redécouver­te mutuelle d’un père et d’un fils. Marie, 39 ans

Chaque été, je m’achète un nouveau paréo dans la boutique de mon amie Daisy. Elle les chine l’hiver en Inde. Je les inaugure sur une plage des Baléares puis ils m’accompagne­nt à la piscine municipale jusqu’à l’été suivant. Éloïse, 25 ans

Regarder mon mec repasser mes chemises. Inès, 31 ans

Quitter le bureau à 18 heures et aller nager avec mon fiancé jusqu’à la tombée de la nuit dans une piscine découverte au milieu des bois. Lila, 35 ans

Recevoir des colis. Je suis une pro de l’auto-cadeau signé Asos. Du coup, ma boîte aux lettres est (raisonnabl­ement) souvent pleine. Tiphaine, 28 ans

Me faire rapporter des verres Beldi de Marrakech. C’est l’équivalent des Duralex ici sauf que ce sont de magnifique­s petits gobelets en verre blanc ou en verre coloré qui sont joliment emballés dans du papier recyclé. Mon bonheur commence dès l’emballage. Mirza, 30 ans

Me laisser choyer avec une manucure complète des pieds. Je n’ai découvert ce petit plaisir que récemment mais je vais réitérer. Julie, 30 ans

Aller au bureau en voiture plutôt que de prendre les transports en commun. Et n’allez pas me dire que ce n’est pas écolo : je partage mon trajet avec deux personnes de mon quartier. Simone, 33 ans

Me lever tôt le matin pour être toute seule et peinarde dans la maison. Christine, 36 ans

Courir le matin, tôt. Certains diront que ce n’est pas un luxe, que c’est maso. Ils ne connaissen­t pas le bonheur des rues désertes, du silence de la ville. Et petit plus : les relous dorment à cette heure-ci ! Lola, 23 ans

Boire une coupe de champagne dans un club de jazz. La dernière fois, c’était à Paris au Sunset, rue des Lombards, un concert du pianiste Laurent de Wilde. Magique. Karine, 38 ans

Me transforme­r en sushi. J’adore regarder la télé enroulée dans mon plaid tout doux tel un california roll. J’ai l’impression d’être protégée du monde, et du froid accessoire­ment. Mathilde, 23 ans

Depuis que j’ai découvert Alpha Dogs’ House, un hôtel pour chiens et chats paradisiaq­ue sans cages ni grillages, j’offre à mon chat des vacances cinq étoiles. Dominique, 32 ans

Transforme­r ma douche en sauna/ boîte de nuit. Musique à fond sur ma petite enceinte nomade, une bonne douche chaude pour détendre mes muscles après 45 minutes de running. Ça fait du bien ! Isa, 25 ans

Mon seul luxe, c’est de me faire faire les ongles chez moi en réservant mon esthéticie­nne sur l’appli Popmyday. Dom, 35 ans

M’asseoir sur mon balcon, où j’ai installé des jardinière­s, une table et deux chaises pliantes. L’hiver, j’enfile une doudoune et prends mon café là. Sans smartphone. C’est un moment relaxant, où j’ai vraiment l’impression de me reconnecte­r à moimême. Léa, 31 ans

Observer les nuages. Ma mère avait l’habitude de nous emmener au parc avec mon frère, on s’allongeait sur l’herbe, et on imaginait reconnaîtr­e des animaux dans les nuages. Naturellem­ent, j’y joue maintenant avec mes enfants. Leurs fous rires, ça n’a pas de prix. Pauline, 31 ans J’ai quitté mon job pour un autre moins bien payé, mais avec une journée de télétravai­l. C’est le bonheur, plus besoin de quémander à mon ex-boss une heure le matin pour accueillir le chauffagis­te, de courir chez le médecin ou au supermarch­é. Léone, 34 ans

Quand je suis très énervée ou très fatiguée, je prends un Uber pour aller bosser. Cornelia, 33 ans

Donner deux heures de mon temps à une associatio­n. Sur le site jemengage.paris.fr, on indique ses disponibil­ités de temps et ses capacités, et on est redirigé vers les offres. Actuelleme­nt, j’anime un atelier d’écriture dans un centre social le samedi matin. Laura, 32 ans

Dormir en étoile de

mer. « Chéri, t’es pas là ce week-end ? » Tant mieux, je vais pouvoir m’étaler sur le lit. Marie, 24 ans

Aller manger des frites avec une copine voisine. On est fauchées toutes les deux alors quand on n’a pas le moral, on a instauré un petit rituel qui tient en un texto : « On s’frite sur la place ? » Trois minutes après, on se retrouve à la baraque à frites et on refait le monde. Brigitte, 29 ans M’offrir un gâteau comme je m’offrirais un bijou. Dans la nouvelle pâtisserie de Cédric Grolet au Meurice, par exemple. Je pourrais me damner pour son parisbrest ou sa tarte aux fraises. Emma, 32 ans

Me faire livrer à dîner deux fois par mois. Ça casse la routine et ça m’évite de me demander : qu’est-ce que je vais préparer à manger ce soir ? À petites doses, ça ne coûte pas si cher que ça. Fiona, 29 ans

Avoir réussi à

faire comprendre à mon mec que mon sommeil est précieux. Il dort comme une souche, moi pas, alors ça a été difficile de lui faire admettre qu’il doit porter une frontale s’il veut lire pour s’endormir. Mais ça y est. Tant mieux parce qu’il commence “les Frères Karamazov”… Sophie, 32 ans

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