Cosmopolitan (France)

BOULOT ET RÉSEAUX, ON FAIT GAFFE À ÇA…

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85 % des employeurs googlisent les candidats*. Si le recruteur ne me trouve pas sur les réseaux sociaux, il pensera que j’ai quelque chose à cacher ou que je vis complèteme­nt en marge de la société. Pour éviter tout soupçon, je crée un profil « sérieux », facile à dénicher. En parallèle, je continue à m’amuser sur mon compte perso, difficilem­ent traçable si je choisis un pseudo. * Étude RégionsJob, 2017. Dans 19 %* des cas, il suffit d’une petite virée sur les réseaux pour faire capoter une embauche. Ce qui dissuade les recruteurs ? Un langage agressif ou offensant dans les commentair­es et les légendes, des références à la consommati­on de drogue, des photos de soirées où je suis manifestem­ent très alcoolisée… Par ailleurs, plus de la moitié des employeurs affirment qu’une mauvaise orthograph­e et grammaire sur le compte d’un candidat compromet ses chances de décrocher le poste ! * Étude YouGov, 2017. Parfois, ce sont les amis qui me tricotent une mauvaise e-réputation. Si je ne veux pas être taguée sur des photos peu glorieuses, je mets en place un système de contrôle. C’est moi qui accepte ou non d’être identifiée, et donc que la photo paraisse sur mon profil. Si c’est trop tard, je passe un grand coup de balai dans mon passé et je supprime illico. Si je veux me faire repérer grâce aux réseaux, je dois les considérer comme une carte de visite (même si je n’ai rien d’autre à vendre que moi-même). Un peu comme pour la gestion d’une marque, je dois poster un contenu cohérent. Si l’Instagram ne fait pas le moine, il rend compte de ma personnali­té, et pendant un entretien IRL, le recruteur sera déjà influencé par ce qu’il a entraperçu de ma vie. Merci à Sandrine Mazzoleni, directrice des ressources humaines

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