#chamboul’tout
GGrand chambardement à Cosmo : la rédaction déménage. On ne part pas au bout du monde – on passe du 3e au 4e étage –, mais chacun.e doit faire ses cartons et le deuil de ce qui a été son quotidien pendant de nombreuses années. S’attendrir devant les guirlandes de petits drapeaux colorés qui traversent l’open space en se disant qu’on ne les verra plus. Rigoler devant la moquette fanée qu’on ne regrettera pas, même si on s’était habituées à tousser. Prier pour que les cyclamens et les fougères s’acclimatent à une autre orientation. Apprivoiser dans le même temps de nouveaux outils informatiques qui, en principe, devraient nous faire gagner du temps donc augmenter notre productivité – euh, je voulais dire exacerber notre imagination… Bref, l’incertitude et la peur sont là, l’émulation, aussi. Car dans le fond, on est contentes. Vraiment. Depuis le temps qu’on voulait sortir de notre zone d’(in)confort ! Nouvelle vue, nouveaux collègues, nouvelles plantes vertes, nouveaux salaires (non, je déconne), tout ça c’est excitant. C’est comme dans notre couple, quand on sent qu’on s’encroûte (surtout l’autre) et qu’il faut rebooter l’affaire (p. 118). Ou comme avec nos amis, nos voisins, notre famille, nos followers, quand on voit que ça patine et qu’il faut déployer des trésors d’ingéniosité pour que ça s’emballe (p. 107). Voilà… c’est parti, une nouvelle ère commence ! On est en mai et désormais, on fait ce qui nous plaît.