Trois tendances qui font débat
Choisissez votre camp en connaissance de cause.
Se mettre à l’huile ?
Pour : Végétale, blindée en omégas 3, bon marché, l’huile remet en forme et en lumière longueurs et pointes. La star ? L’huile de coco, qui contient une matière grasse en or, l’acide laurique, un booster de pénétration des actifs dans la fibre capillaire. Tous les pros le confirment, on n’a pas trouvé mieux pour nourrir, lisser, discipliner.
Contre : Ce n’est pas l’huile (sauf si elle est trop épaisse comme celle d’argan ou d’olive) qui est pointée du doigt, mais notre manière excessive de l’utiliser, jusqu’à asphyxier le cheveu. Conclusion : si ce liquide gras enrobe le cheveu et le fait briller, il fait aussi écran aux soins à venir, et attire tout ce qui traîne dans l’air : particules de pollution et tabac.
Le compromis : De l’huile OK, mais pas trop.
Posologie : Pour les longueurs courtes à mi-épaules, coller le flacon dans le creux de la main, le retourner… Stop ! Pour les cheveux plus épais, pousser le bouchon jusqu’à trois. C’est le seul moyen de ne pas avoir à décaper/nettoyer/détoxifier les longueurs (petit rappel, l’huile et l’eau se détestent) et de s’offrir l’effet brillance, trop joli. En contrepartie, on s’éclate sur les masques, les soins sans rinçage ou… les huiles émulsionnées.
Quoi ? BB Oil, AnS Brasil.
Sécher pour mettre en forme ?
Pour : Le cheveu prend une forme lorsqu’on le sèche. En clair, on ne peut pas s’attendre à un style cool sans avoir pris la peine de chauffer, brosser, enrouler ou tirer sur les longueurs.
Contre : Vive le séchage naturel, qui nous évite les 180 °C de chaleur directe sur le cuir chevelu, les longueurs et les pointes.
Le compromis : Le #wokeuplikethis demande, l’air de rien, soit des filtres, soit quelques astuces et un bon matos. 1/ Acheter un sèche-cheveux de pro, à la chaleur bloquée, mais à la puissance maxi. 2/ Penser à l’embout diffuseur pour les longueurs, tête en bas. 3/ Ne jamais oublier cette règle d’or : le pire ennemi du cheveu, c’est l’humidité ! Donc, patience et rigueur, sinon même le plus joli des wavys s’écroulera dans les dix minutes qui suivent. 4/ Ce qui a été mis en forme doit refroidir dans une position fixée à l’aide d’une pince plate… donc là encore, pas de précipitation.
Quoi ? Un séche-cheveux de compet, le Helios GHD, ou cette rolls qui fonctionne à 60 °C, Dyson Supersonic + le nouvel outil du brushing pour les nulles, le BodyWaver Hair Care, ou les rouleaux chauffants, Volumizing Rollers Luxe, les deux, T3, chez Sephora.
Défriser ?
Pour : Petit rappel, les écailles du cheveu sont maintenues entre elles par un pont dit « sulfuré », qui donne la forme naturelle aux longueurs. Le défrisage est une modification de la structure du cheveu : en coupant ces « fils », il les lisse et laisse tranquilles les filles en guerre avec leur brushing.
Contre : Le défrisage lisse de manière irréversible (sauf à couper), d’où la vogue des déclinaisons de lissages plus « soft ». La star reste le brésilien : avec lui, les agents lissants assouplissent les ponts sulfurés tout en gorgeant la fibre capillaire d’actifs nourrissants, tels que kératine, protéines, collagène ou acide hyaluronique. Le tout sans dénaturer la nature du cheveu. Ensuite, le fer à lisser du pro donne une mémoire de forme temporaire, de quatre à six mois.
Le compromis : En offrant une forme « brushing » (et non baguette de tambour), le lissage est un bon soin SOS, des longueurs souples, brillantes qui rendent le coiffage easy et rapide. Où ? Salons et Lissage Brésilien Extrême AnS Brasil, @ans_brasil, en direct du Brésil, l’une des méthodes les plus écoresponsables du moment, toujours suivie d’un rituel soin.