L’île Maurice, ça se savoure !
À l’île Maurice, sur les rivages de l’océan Indien, j’ai tout : les chouettes hôtels, les plages, le lagon, la forêt tropicale. En prime, je déguste les produits locaux ! Mes bonnes pistes gourmandes.
Un marché de pays, un atelier de cuisine traditionnelle, un déjeuner chez l’habitant, un pique-nique chic aux Cascades… Entre une baignade au bord du lagon et une rando dans la forêt tropicale, j’ai envie de découvrir la « vraie » île Maurice, celle des locaux. En solo ou avec l’équipe de Coquille Bonheur, je prends le temps de tout goûter…
Le sucre. La canne à sucre et l’île Maurice, c’est une longue histoire, à découvrir à l’Aventure du sucre, le musée aménagé dans l’ancienne sucrerie de Pamplemousses (entrée 9 €, aventuredusucre.com). Ici, je teste les dix variétés locales de sucre, comme le muscovado, que les Mauriciens adorent pour son goût de caramel aux notes de vanille et de réglisse. Autre option : un goûter au château Labourdonnais, à Mapou, qui fabrique gâteaux, sorbets, pâtes de fruits et confitures avec les fruits de son verger… et du sucre de canne. domainedelabourdonnais.com/fr
Le rhum. Cap sur la rhumerie de Chamarel, qui dresse ses cheminées de briques au coeur des plantations de cannes et d’ananas du sud de l’île. Broyage, fermentation, distillation, maturation : de la salle des machines à celle des alambics, je découvre les étapes de la fabrication de nectars 10 ans d’âge (visite 9 €, rhumeriedechamarel.com). Et pour déguster des cocktails à base de rhums mauriciens, rendez-vous au Buddha Bar, au bord de la plage du Sugar Beach Resort de Flic-en-Flac (sugarbeachresort.com). So cool au soleil couchant.
Les fruits. Pour trouver les plus beaux fruits de saison, il faut aller au marché coloré de Flacq, à l’est de l’île. Chaque mercredi et dimanche, je peux y acheter pour quelques roupies litchis, ananas, goyaves, papayes ou vanille en vrac. Il y a aussi des stands de jus de fruits frais, et un food court proposant des spécialités mauriciennes. Une escale vitaminée !
Le thé. Au fil de la route du thé, sur les hauts plateaux du sud de l’île Maurice, je collectionne les champs de thé en terrasses. Escale n° 1 : la jolie plantation des Aubineaux, pour une cup of tea face aux jardins exotiques. Escale n° 2 : l’usine de thé de Bois-Chéri, qui traite 700 tonnes de feuilles par an. Escale n° 3 : l’écomusée de la plantation Saint-Aubin, où s’est installée une table d’hôtes de charme… avec produits cuisinés à base de thé. Après la dégustation, cours de cueillette en live ! saintaubin.mu
Cochon ou poisson ? À mi-chemin entre le cochon sauvage et le sanglier, le cochon noir de l’île Maurice est la spécialité de Marie-Michelle et Brigitte, deux mamas qui tiennent une table d’hôtes à Midlands, entre Curepipe et Nouvelle France. Elles le préparent en civet, mijoté la veille et accompagné de riz blanc, de gratin de chouchou et de chatini, la salade traditionnelle aux tomates, oignons et piments (facebook.com/kotmariemichelle). Plutôt poisson ? J’opte pour l’Escale créole, à Moka, où MarieChristine et sa maman Majo m’invitent à déguster marlin, espadon et mérou à la créole (escalecreole.net). Samoussas et cie. Malabars, Tamouls, Gujaratis… Arrivés à l’île Maurice au xixe siècle pour travailler dans les plantations de canne à sucre, les Indiens ont imprimé de leur marque la street food locale. Partout dans l’île, en bord de route ou à proximité des marchés, food trucks et marchands ambulants proposent de délicieux petits plats à déguster sur le pouce : samoussas aux légumes, massala de poulet, curry de lentilles, rôti ou dholl puri, des galettes salées à base de blé. Bon et pas cher !
J’Y VAIS !
Vol Paris/Port-Louis sur Air Mauritius à partir de 828 € A/R, airmauritius.com. Pour découvrir l’île Maurice différemment, je réserve mon séjour sur mesure avec l’agence locale Coquille Bonheur, qui propose une belle collection d’hébergements, de croisières et d’excursions à la mode locale. coquillebonheur.com/fr Rens. : Office du tourisme de l’île Maurice, tourism-mauritius.mu.