JE TRANSFORME MON BOULOT EN JOB DE RÊVE
Être plus épanouie dans ma vie pro sans changer de boîte, c’est possible ? Les étapes à suivre pour ne plus aller bosser en traînant des pieds.
Être épanouie dans ma vie pro sans changer de boîte, c’est possible ? Les étapes à suivre pour ne plus aller bosser en traînant des pieds.
Les confinements successifs, le télétravail, la crise nous questionnent sur nous-mêmes et notre rapport au travail. Est-ce que notre job nous épanouit et a-t-il du sens ? Autant de questions qui tournent en boucle. À bien y réfléchir, on donnerait bien une nouvelle dimension à notre vie pro. Sans dire qu’on va tout plaquer pour élever des chèvres (la réalité économique finit toujours par nous rattraper), une partie de la solution est peut-être juste sous nos yeux. Oui, oui, on parle bien de notre job actuel. À l’instant T, il n’est peut-être pas tout beau, tout rose, mais il est perfectible. Comment ? En mettant en place des stratégies d’évolution, en discutant avec ses supérieurs, en envisageant une formation… Bien sûr, il n’est pas question de se pointer chez les RH la fleur au fusil en lançant un mollasson : « Je n’aime pas mon travail mais je ne sais pas quoi faire » – ce qui reviendrait à se tirer une balle dans le pied. Ce que confirme Alexandra Marandjian, coach en transition professionnelle chez PK Consultants : « Modeler son travail à son image réclame une préparation et une argumentation. Il faut être au clair sur qui nous sommes et ce qui nous manque pour exprimer nos objectifs. » Stéphane Dieutre, fondateur de l’Institut Aristote*, insiste quant à lui sur le fait que « nous n’avons pas forcément besoin de changer de boîte ou de voie professionnelle pour changer de job. Dans les années 2000, les Américains ont créé le concept du “job-crafting”, qui consiste à revisiter la façon dont on exerce son métier pour le personnaliser et y trouver un maximum de plaisir ». Évidemment, si on évolue dans un environnement toxique, qu’on est en plein burn-out ou qu’on veut faire carrière dans l’associatif alors qu’on est conseillère banquière, ces ajustements ne suffiront pas. Parfois, il faut faire appel à un coach en transition professionnelle ou réaliser un bilan de compétences pour retrouver l’épanouissement. Mais pour les autres, c’est par ici que ça se passe, et ça commence par un état des lieux de notre poste.