86 PAROLES D’HOMMES : C’EST QUOI VOTRE TECHNIQUE D’APPROCHE ?

Sur les réseaux ou dans la vraie vie, les hommes se décarcassent pour qu’on les remarque.

Sur les réseaux ou dans la vraie vie, les hommes se décarcassent pour qu’on les remarque.

Au supermarché, coup de foudre immédiat pour une grande rousse aux faux airs de Lana Del Rey au rayon « maison ». Je m’approche d’elle et, ne sachant pas quoi dire, je lui demande conseil sur les cartouches d’imprimante qu’elle regarde. Je comprends vite qu’elle est en couple, mais maintenant je sais comment changer une cartouche même si je n’ai pas d’imprimante. Loïc, 31 ans

Quand elle poste une photo sur Insta, j’attends le lendemain pour la liker. Comme ça, elle comprend que je suis allé voir son profil sans y avoir été « obligé » par le fil d’actu, et comme ce n’est pas une photo qui date d’il y a six ans, ça ne fait pas stalker. Théo, 30 ans

L’autre jour, je craque pour une fille dans la rue, stylée, avec un pantalon en cuir et une veste en jean. L’aborder directement, impossible… Une idée me vient – je dépasse mon crush et laisse tomber mon paquet de chewing-gum exprès.

Pierre, 31 ans

Je lui fais une blague, sur n’importe quoi, un chien qui passe dans la rue, une fringue bizarre si on est dans une boutique… Si elle rit, c’est qu’on a le même humour, donc c’est bon signe. Victor, 29 ans

Ma technique est vieille comme le monde : je vais parler à une de ses copines. Antoine, 28 ans

Je lui demande si elle a passé une bonne journée. C’est une façon simple et pourtant originale d’engager une conversation, et la réponse en dit beaucoup sur une personne. Mehdi, 30 ans

Je joue au mec perdu : où est l’arrêt de bus ? » Julian, 33 ans

En stage de récupération de points du permis, je flashe sur Noémie dès la première heure. Elle parle bien, a un humour dingue, et avec sa crinière bouclée et ses yeux malicieux, elle me fait craquer. Si je veux tenter quelque chose, c’est d’ici demain soir : le stage dure deux jours, après elle disparaîtra. Je me creuse la tête pour trouver une façon de l’aborder, mais mes idées sont nulles. Le lendemain, je n’ai toujours pas de plan, j’essaie de me motiver mais… impossible, je suis bloqué. La journée se termine, tout le monde se dit au revoir et retourne à sa vie… Elle aussi. Qu’estce que je suis con ! Cette phrase, prononcée à haute voix, me donne enfin assez de courage pour la rattraper au bout de la rue, je cours, je cours… « Attendez ! » je crie. Elle se retourne, étonnée et je ne trouve rien d’autre à faire que de lui tendre ma carte de visite, essoufflé et rouge écarlate. Elle sourit et s’en va. Je suis persuadé que c’est foutu jusqu’à ce qu’elle m’envoie un texto quelques heures plus tard. On prend un café le lendemain… C’était il y a huit mois et on ne s’est pas quittés depuis. Alexandre, 34 ans

Mes pauses, je les fais au coin fumeur. Je ne fume pas, mais je n’oublie jamais mon briquet… Alex, 26 ans

Je craque pour des femmes que j’admire, soit pour leur intelligence, soit pour leur force de caractère ou leur humour. Alors je leur dis, tout simplement, que je les trouve géniales. Samir, 30 ans

« Excusezmoi, monsieur ! » j’entends derrière moi. Je me retourne, des coeurs dans les yeux… C’est la vieille dame qui marchait tout près de la fille de mes rêves. Bon… technique à améliorer.

Je lui souris. Et je lui demande pourquoi elle me regarde. Valentin, 28 ans

Ma meilleure technique d’approche, c’est Léon, mon chien. Un adorable

« Vous savez

75 % des hommes préfèrent se laisser séduire que faire le premier pas.

50 % des hommes ne nous abordent pas par peur de se prendre un râteau. Enquête Deserve Mi, 2020.

berger australien extrêmement sociable. Il suffit que quelqu’un le regarde en souriant pour qu’il tire sur sa laisse et aille lui faire la fête… Et comme je craque pour les femmes qui aiment les animaux, il vise souvent juste. Merci mon Léon ! Théo, 28 ans

Septembre, les bars sont ouverts, on boit une bière avec des copains. J’entends un rire que je ne saurais décrire fuser derrière moi, pur,

éclatant, j’adore. Je me retourne et mon coup de foudre se confirme à la vue de cette brune au sourire immense. Elle est avec deux copines, pas évident… Je tente une technique de film : je dis au serveur d’apporter à sa table « la même chose, de ma part ». Quelques minutes plus tard, elle débarque à notre table, rayonnante… et elle s’adresse à mon pote : « Merci pour les verres. » Je deviens livide. « Je rigole, je sais que c’est de ta part ! » elle reprend, morte de rire. On se revoit le lendemain, le surlendemain… Presque dix mois plus tard, je ne me lasse toujours pas de son rire. Paulo, 27 ans

Je lui avoue que je suis nul pour faire le premier pas, mais que j’ai très envie de le faire. Et je lui demande conseil… sur comment l’aborder. Nadim, 32 ans

Quand j’ai un coup de coeur, ça se voit : je deviens tout rouge, je ne sais plus parler français et mon humour perd toute forme d’intelligence. Depuis toujours, je suis d’une timidité maladive. C’est ma façon d’aborder une fille malgré moi : si elle est touchée, elle vient me voir. Guillaume, 27 ans

Au resto ou dans un bar, je lui demande ce qu’elle a commandé. Pas du tout en mode drague, juste sympa… Je commande la même chose et voilà ma raison de retourner la voir : lui dire ce que j’en ai pensé. Greg, 26 ans

Premier confinement, ma vie pro vole en éclats et je dépéris dans mon tout petit appartement parisien. En plus, il donne sur la cour. Un jour, je vois une femme la traverser. Son pas est léger, je l’entends fredonner. C’est qui, cette fille ? Je fixe le bâtiment du fond… Bingo ! Elle ouvre sa fenêtre, au 2e étage – en plus d’être rayonnante, elle est hyper jolie. À 20 heures, j’ouvre mes rideaux. Et qui applaudit en face ? Je lui fais un sourire qu’elle me rend. Je n’ose pas me jeter à l’eau quand je sens que mon temps est écoulé : elle s’apprête à refermer sa fenêtre. « Vous faites quoi, dans la vie ? » je lance in extremis. Aujourd’hui, je ne la vois plus par la fenêtre : normal, elle a emménagé chez moi. Driss, 33 ans

Je lui demande pourquoi, après avoir galéré sur Tinder pendant des mois, je ne l’y ai jamais croisée. Matéo, 31 ans